Si l’encéphalite à tiques reste une maladie encore peu développée en France, elle se propage de plus en plus au sein de l’Hexagone. Quelque soixante et onze cas d’infection par le virus ont été signalés depuis 2021 (trente en 2021, trente-six en 2022 et cinq en 2023), selon le premier bilan de Santé publique France (SPF) vendredi 7 juillet, relayé par TF1. Pas de quoi s’inquiéter outre mesure, cette maladie étant, pour le moment, marginale en France.
L’encéphalite à tiques peut être contractée de deux manières : soit en consommant du lait ou du fromage cru, principalement de chèvre, de brebis ou de vache (modalité de transmission la plus rare, selon l’Institut Pasteur), soit par une piqûre de tique. La période d’infection s’étend tout au long de l’activité de l’acarien, c’est-à-dire du printemps à l’automne.
Cependant, SPF différencie trois types de virus. Il y a d’abord les deux sous-types les plus graves, qui provoquent des troubles neurologiques sévères avec un taux de mortalité élevé : l’oriental, présent dans les régions de l’est de l’ex-URSS, ainsi que le sibérien. Le troisième sous-type, le seul présent en France, est l’occidental. Ce dernier est beaucoup moins grave et son évolution est “plutôt favorable”, explique l’Institut Pasteur.
Aucun traitement disponible
Pour le sous-type présent en France, les symptômes apparaissent une à deux semaines après la piqûre et se manifestent “soit comme une grippe, soit comme un syndrome méningé bénin”, poursuit l’Insti […] Lire la suite
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