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Legault admet sa part de responsabilité dans le fiasco à la SAAQ en French.

Le gouvernement Legault a reconnu une part de responsabilité dans le fiasco à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), qui a causé la mort tragique de deux jeunes femmes en 2019. Dans un geste rare, le premier ministre a admis que des erreurs ont été commises dans le dossier des coûts des véhicules hors normes et que son gouvernement doit assumer sa part de responsabilité. Cet article passera en revue les événements qui ont conduit à cette tragédie ainsi que les mesures prises par le gouvernement pour tenter de régler cette situation.


Le premier ministre François Legault a reconnu sa part de responsabilité dans le fiasco numérique de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) et a souligné qu’il prendrait des mesures pour éviter une telle situation dans le futur. Toutefois, il a également indiqué qu’il avait confiance en son ministre Éric Caire, conseiller en transformation numérique.

Lors d’une séance de questions du chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, Legault a admis sa responsabilité dans la mauvaise planification de la SAAQ. Il a déclaré qu’il agirait pour éviter des files d’attente comme celles observées ces dernières semaines, mais a également souligné que la responsabilité de cette débâcle revenait principalement à la SAAQ.

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Legault a déclaré qu’il y avait eu de graves lacunes dans la planification de la SAAQ et a également évoqué la nécessité d’examiner le travail du PDG, Denis Marsolais et de son conseil d’administration. De son côté, le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Éric Caire, a été attaqué par les oppositions, qui l’accusent de ne rien avoir fait en quatre ans pour empêcher le fiasco de la SAAQ.

Caire a répondu qu’il n’avait qu’un rôle de conseiller en matière de transformation numérique dans le gouvernement. Il a néanmoins été interrogé sur les conseils qu’il avait prodigués à la SAAQ, mais a répondu avec arrogance à son homologue Haroun Bouazzi, le qualifiant d’automate. Simon Jolin-Barrette, leader du gouvernement, a également soutenu que Caire méritait du respect en raison de son engagement en tant que député depuis 16 ans.

Cependant, les oppositions cherchent toujours à comprendre qui est responsable de la transformation numérique dans le gouvernement, surtout si le ministre responsable du numérique ne l’est pas. Le chef libéral par intérim, Marc Tanguay, a déclaré que Caire ne remplissait pas son rôle de ministre, alors que Legault a défendu son ministre et a souligné que les responsabilités doivent également être attribuées à la direction et au département d’informatique de la SAAQ.

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En somme, le gouvernement de la CAQ a été secoué par cette affaire, et le premier ministre a reconnu sa part de responsabilité tout en défendant son ministre Éric Caire. Toutefois, les questions continuent de se poser sur la responsabilité de la transformation numérique et sur les mesures à prendre pour éviter de tels fiascos dans l’avenir.

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