Une épidémie du virus mortel de Marburg dans le pays d’Afrique centrale de la Guinée équatoriale continue de se propager. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a annoncé jeudi. Selon le PDG Tedros Adhanom Ghebreyesus, des mesures sont prises pour un vaccin.
Bron : BELGE
Hier à 17:51
Des cas découverts à environ 150 kilomètres de distance en Guinée équatoriale indiquent une propagation plus large du virus, a déclaré jeudi l’OMS lors d’une conférence de presse à Genève. Sept des neuf patients confirmés en laboratoire sont décédés depuis. Une vingtaine d’autres morts ont probablement également été infectés.
En raison de la proximité des pays voisins du Cameroun et du Gabon, l’OMS parle d’un risque moyen pour cette région et d’un risque élevé pour la Guinée équatoriale elle-même, dont les 1,5 million d’habitants sont parmi les plus pauvres du monde, selon l’ONU. Les autorités locales ont donné l’alerte pour la première fois le 7 février après la mort d’au moins huit personnes dans deux villages de la province de Kié-Ntem, dans le nord-est du pays.
Le virus tire son nom de la ville allemande de Marburg, où il a été détecté en 1967. Cela s’est produit après que des employés de laboratoire sont tombés malades après avoir été en contact avec des singes infectés importés d’Ouganda. Les symptômes sont une forte fièvre, des vomissements sévères et du sang dans les selles. La maladie est mortelle dans la plupart des cas. Le plus important est d’isoler les patients dès que possible et de retrouver toutes les personnes avec lesquelles ils ont été en contact pour éviter une nouvelle propagation.
Il y a quelques jours, une épidémie du virus de Marburg a également été découverte en Tanzanie, pays d’Afrique de l’Est, avec cinq décès à ce jour. Un vaccin n’existe pas actuellement, mais selon l’OMS on n’en est pas loin. “Les développeurs sont à bord, les protocoles d’essais cliniques sont prêts, les experts et les donateurs sont prêts dès que le gouvernement national et les chercheurs donnent le feu vert”, a déclaré Ghebreyesus.