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Le vaccin intranasal contre le COVID-19 semble prometteur pour réduire les symptômes graves

Le vaccin intranasal contre le COVID-19 semble prometteur pour réduire les symptômes graves

Dans une étude récente publiée dans la revue eMédecineCliniqueles chercheurs ont examiné l’efficacité du vaccin intranasal à dose unique (dNS1-RBD) contre l’infection symptomatique du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2).

Étude: Le vaccin intranasal contre le COVID-19 semble prometteur pour réduire les symptômes graves. Crédit d’image : TG23/Shutterstock

La pandémie de COVID-19 a eu un impact sans précédent sur la santé publique et l’économie mondiale. L’agent causal, le SRAS-CoV-2, a acquis de nombreuses mutations qui augmentent la forme physique du virus et améliorent la transmission et l’évasion immunitaire. De nombreuses preuves indiquent que les vaccins intramusculaires contre la COVID-19 protègent contre l’infection, l’hospitalisation et la mort.

Néanmoins, l’émergence du variant Omicron et de ses sous-lignées a réduit l’efficacité de la série primaire et de la série de rappel contre la maladie symptomatique. Par conséquent, des vaccins largement efficaces, sûrs et largement acceptés sont nécessaires. Les vaccins intramusculaires contre le COVID-19 produisent des anticorps neutralisants contre le pic viral. Cependant, les niveaux d’anticorps dans les voies respiratoires sont nettement inférieurs à ceux de la circulation.

En tant que tels, les vaccins muqueux ont attiré une attention considérable étant donné leur capacité à induire des réponses immunitaires locales robustes dans les voies respiratoires par rapport aux vaccins intramusculaires. Par exemple, un essai de phase 3 du vaccin muqueux, dNS1-RBD, a révélé que le schéma thérapeutique à deux doses induisait une large protection contre Omicron chez les individus naïfs d’infection et présentait un profil d’innocuité favorable.

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À propos de l’étude

Dans la présente étude, les chercheurs ont examiné l’efficacité d’une dose unique du vaccin dNS1-RBD contre le COVID-19 symptomatique pendant la vague Omicron. L’étude a été menée à Xiamen, en Chine. Les participants éligibles étaient des professionnels de santé naïfs d’infection par le SRAS-CoV-2, âgés de 18 ans ou plus, qui n’allaitaient pas ou n’étaient pas enceintes et n’avaient reçu que des vaccins inactivés ou aucun.

Le vaccin dNS1-RBD a été administré par voie intranasale. Les participants qui n’ont pas reçu cette dose étaient des témoins. Les travailleurs de la santé ont été dépistés quotidiennement pour le SRAS-CoV-2 par réaction en chaîne par polymérase à transcription inverse (RT-PCR). Ce programme de dépistage a été modifié en décembre 2022, permettant aux travailleurs d’indiquer leur statut infectieux sur la base d’un test rapide d’antigène (RAT) ou RT-PCR.

Une enquête a été menée pour obtenir des données sur les symptômes, leur gravité et leur durée. Le critère de jugement principal était le COVID-19 symptomatique, défini comme un RAT ou RT-PCR positif avec l’un de ces symptômes : fièvre, toux, mal de gorge, écoulement nasal, douleurs musculaires, maux d’estomac, diarrhée, perte de l’odorat ou du goût, nausées, maux de tête, fatigue et dyspnée, entre autres.

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L’efficacité du vaccin (VE) a été estimée à l’aide de modèles à risques proportionnels de Cox et ajustée en fonction de l’âge et d’autres paramètres de base. La méthode de Kaplan-Meier a été utilisée pour estimer les courbes d’incidence cumulée. L’impact de la vaccination sur les symptômes aigus a été évalué par régression logistique.

Résultats

L’étude comprenait 1 391 participants. Parmi eux, 1 256 sujets avaient été préalablement immunisés avec un vaccin inactivé ; les autres n’étaient pas vaccinés. Quarante-quatre participants ont été exclus de l’analyse parce qu’ils n’avaient pas subi de dépistage ou n’avaient pas déclaré leur état de santé quotidien. Dans l’ensemble, l’échantillon analytique comprenait 1 347 personnes disposant de données de suivi. Parmi eux, 536 ont reçu le vaccin dNS1-RBD à dose unique et 881 étaient des témoins.

Les participants ont été suivis pendant 1 à 26 jours, quels que soient leurs antécédents vaccinaux. Au cours du suivi, 323 et 557 participants des groupes vaccinés et témoins ont développé respectivement un COVID-19 symptomatique. L’EV pour l’infection symptomatique était de 23,6 %, alors que l’EV ajusté était de 19 %. Soixante-deux participants infectés ont développé des symptômes de grade 3 ou plus nécessitant des soins médicaux.

L’EV ajustée était de 11,6 % et de 55,3 % contre le COVID-19 symptomatique et les infections présentant des symptômes de grade 3 ou plus, respectivement, parmi les participants ayant déjà reçu un vaccin inactivé. De plus, parmi les participants sans antécédents de vaccination, l’EV ajustée était de 87 % et 84,2 % contre la maladie symptomatique et l’infection avec des symptômes de grade 3 ou plus, respectivement.

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Les résultats étaient similaires dans une analyse de sensibilité qui excluait les participants infectés dans les trois jours suivant la vaccination. Parmi les témoins infectés, les symptômes courants étaient la toux, la fièvre, la fatigue, l’écoulement nasal et le mal de gorge. L’incidence de certains symptômes de grade 3 a été considérablement réduite grâce à la vaccination dNS1-RBD. De plus, la vaccination semble minimiser la durée de la fatigue et des douleurs musculaires.

Conclusions

En résumé, les chercheurs ont examiné l’efficacité du vaccin dNS1-RBD à dose unique chez les travailleurs de la santé sans antécédents d’infection. Ce régime à dose unique était plus protecteur contre les infections présentant des symptômes de grade ≥ 3 que contre celles présentant des symptômes légers. De plus, la vaccination avec dNS1-RBD semble atténuer légèrement les symptômes respiratoires tels que maux de gorge, écoulement nasal et toux. Les estimations ajustées de l’EV étaient plus faibles chez les participants ayant des antécédents de vaccination que chez ceux sans vaccination antérieure. D’autres études sont nécessaires pour corroborer ces résultats.

2023-12-15 08:07:00
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