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Le télescope spatial Webb révèle les effets atmosphériques du CO2 sur la Terre et les exoplanètes

Le télescope spatial Webb révèle les effets atmosphériques du CO2 sur la Terre et les exoplanètes

Une équipe de recherche a utilisé le télescope spatial James Webb pour explorer l’impact de l’augmentation du CO2 sur la Terre et les exoplanètes. Leurs recherches ont révélé que les ajouts de CO2 provoquent davantage de réchauffement dans les zones sans lumière directe du soleil, affectant ainsi la circulation mondiale. Ce phénomène est cohérent à la fois sur Terre et sur TRAPPIST-1e, soulignant l’importance de comprendre les gaz à effet de serre pour l’habitabilité des exoplanètes et le climat de la Terre. Cette étude marque une avancée significative dans la science exoplanétaire et la recherche sur le climat.

Une équipe de recherche, utilisant le

Télescope spatial James Webb
Le télescope spatial James Webb (JWST ou Webb) est un observatoire infrarouge en orbite qui complétera et étendra les découvertes du télescope spatial Hubble. Il couvre des longueurs d’onde de lumière plus longues, avec une sensibilité considérablement améliorée, lui permettant de voir à l’intérieur des nuages ​​de poussière où se forment aujourd’hui les étoiles et les systèmes planétaires, ainsi que de regarder plus loin dans le temps pour observer les premières galaxies qui se sont formées au début de l’univers.

” data-gt-translate-attributes=”[{“attribute”:”data-cmtooltip”, “format”:”html”}]”>Télescope spatial James Webb, a découvert que l’augmentation des niveaux de CO2 entraînait un réchauffement plus intense dans les régions sans lumière directe du soleil, sur Terre et sur les exoplanètes. Cette découverte est cruciale pour comprendre l’habitabilité des exoplanètes et l’impact des gaz à effet de serre sur le climat terrestre.

Avec le lancement du télescope spatial James Webb (JWST), l’étude des atmosphères exoplanétaires et de leur habitabilité potentielle a atteint de nouveaux sommets. Une équipe de chercheurs s’est penchée sur les effets des suppléments de gaz à effet de serre sur les exoplanètes terrestres tempérées et sur la Terre. Leurs résultats démontrent une relation parallèle entre l’apport de CO2 et l’intensification du réchauffement dans les régions non irradiées, ce qui a un impact sur les schémas de circulation mondiale.

L’équipe était dirigée par le Dr Assaf Hochman de l’Institut des sciences de la Terre de l’Université hébraïque de Jérusalem, le Dr Thaddeus D. Komacek de l’Université du Maryland, College Park, et Paolo De Luca du Barcelona Supercomputing Center. Les résultats ont été publiés dans la revue s est une méga revue scientifique en libre accès et à comité de lecture publiée par Nature Portfolio, couvrant tous les domaines des sciences naturelles. En septembre 2016, elle est devenue la plus grande revue au monde en nombre d’articles, dépassant PLOS ONE.

” data-gt-translate-attributes=”[{“attribute”:”data-cmtooltip”, “format”:”html”}]”>Rapports scientifiques.

Découvrir la dynamique de la circulation mondiale

En analysant les simulations des modèles ExoCAM et CMIP6, l’équipe de recherche a découvert que l’ajout de CO2 entraîne un réchauffement accru dans les zones protégées de la lumière directe du soleil, c’est-à-dire le côté nuit et les régions polaires. Ces changements localisés de température peuvent entraîner des modifications significatives de la circulation globale. En utilisant un cadre de systèmes dynamiques, les chercheurs ont acquis des connaissances supplémentaires sur la dynamique verticale des atmosphères.

Gaz à effet de serre et stabilité atmosphérique

L’étude révèle également que l’introduction d’un plus grand supplément de CO2 dans l’atmosphère améliore la stabilité temporelle près de la surface mais diminue la stabilité à basse pression. Étonnamment, cette observation est vraie à la fois pour la Terre et pour TRAPPIST-1e, malgré leurs états climatiques distincts. Le Dr Assaf Hochman, de l’Université hébraïque de Jérusalem, a souligné l’importance de comprendre les liens complexes entre les gaz à effet de serre et la dynamique climatique sur Terre et sur les exoplanètes potentiellement habitables.

Élargir l’horizon de la science exoplanétaire

“Ces résultats mettent en lumière les interactions complexes entre les gaz à effet de serre et la dynamique climatique, offrant des informations cruciales sur l’habitabilité des exoplanètes et les impacts potentiels des émissions de gaz à effet de serre sur le climat de la Terre”, a déclaré le Dr Assaf Hochman.

Cette étude contribue à élargir les connaissances en science exoplanétaire et en recherche sur le climat. Alors que la quête d’exoplanètes habitables se poursuit, l’étude de la dynamique climatique de la Terre devient essentielle pour identifier et caractériser les mondes potentiellement habitables au-delà de notre système solaire.

Référence : « Réponse analogique des exoplanètes terrestres tempérées et dynamique climatique de la Terre au supplément de gaz à effet de serre » par Assaf Hochman, Thaddeus D. Komacek et Paolo De Luca, 10 juillet 2023, Rapports scientifiques.
DOI : 10.1038/s41598-023-38026-8

Le Dr Assaf Hochman est chercheur à l’Institut des sciences de la Terre de l’Université hébraïque de Jérusalem. Le Dr Thaddeus D. Komacek est professeur adjoint au département d’astronomie de l’Université du Maryland, College Park. Paolo De Luca est chercheur postdoctoral Marie-Curie au Département des sciences de la Terre du Centre de calcul intensif de Barcelone.

2023-11-28 09:43:58
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