Le street artiste Raymond Pilon, dit Zilon, est décédé

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Raymond Pilon, un peintre de rue montréalais qui s’appelait Zilon, est décédé.

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Zilon était l’un des artistes de rue les plus connus de Montréal.

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Vincent Beauchamp du Galerie d’art Beauchamp l’a annoncé samedi dans un communiqué. Les circonstances de la mort de l’artiste n’étaient pas encore connues, a-t-il précisé.

« Zïlon n’était pas qu’un artiste ; c’était une force de la nature, une icône indomptée du street art et, pour moi, un ami chéri et un être profondément sensible qui savait cacher cette facette de lui-même sous l’apparence de l’enfant terrible de l’art pictural », écrit-il.

Né en 1956 à Laval, Zïlon était considéré comme une figure de proue du mouvement punk underground montréalais des années 1970 et 1980 et reconnu ainsi qu’un pionnier du street art québécois.

Zïlon voyait une parenté naturelle entre son œuvre et celle de Jean Cocteau, poète, plasticien et critique français du début du XXe siècle.

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“Sa contribution à l’art n’a pas connu de frontières, comme en témoignent ses nombreuses et diverses collaborations avec de grandes marques internationales et des artistes du monde entier et par ses expositions muséales”, a déclaré Beauchamp.

Et pourtant, il n’a jamais perdu “l’énergie du musicien punk” qu’il incarnait depuis le début des années 1980, a-t-il déclaré.

“Il portait en lui une vision du monde qui lui a permis de métaboliser la culture underground, la culture populaire, le design et le plaidoyer social à travers son expression dans le street art et la création de son propre langage – sa propre signature artistique.”

Zilon préparait une nouvelle série, Vandale De Luxe II, et préparait une collaboration avec le peintre Patrick Pépin, a déclaré Beauchamp. Un livre était aussi dans ses plans.

“Ces projets inachevés resteront, comme Zïlon lui-même, comme un témoignage de son inépuisable énergie créatrice.”