16 aug 2023 om 10:14 Update: een uur geleden
Porthos, un grand projet de stockage de CO2 sous la mer du Nord, est autorisé à se poursuivre. Bien qu’une certaine quantité d’azote soit libérée pendant la construction, cela ne constitue pas une menace majeure pour la nature vulnérable des dunes. C’est ce qu’a décidé le Conseil d’État mercredi matin.
L’affaire est particulièrement importante pour les objectifs climatiques nationaux, mais traite formellement d’un sujet différent : l’azote. Cela a mis le juge dans une position difficile. Il devait évaluer si les émissions ponctuelles d’azote dues à la construction des canalisations de CO2 nuisaient à la nature vulnérable des dunes.
C’est très peu d’azote. Mais parce qu’il y a toujours un surplus d’azote, même de petites quantités supplémentaires peuvent augmenter les dommages causés à la nature et donc entrer en conflit avec la loi sur la protection de la nature.
Les ministres sont soulagés : “une nouvelle importante” pour le climat
Le Conseil d’État exclut que le peu d’azote dans cette affaire aurait des “conséquences importantes” pour les réserves naturelles voisines. L’analyse écologique a également été menée avec soin, précise le Conseil d’Etat. Cela répond aux exigences de la loi sur la protection de la nature.
Le cabinet est “extrêmement heureux” que le projet soit autorisé à se poursuivre, déclarent les ministres Micky Adriaansens (Affaires économiques) et Rob Jetten (Climat) dans une réponse commune. Ils pensent qu’il s’agit d’une “nouvelle importante” pour la transition énergétique et le climat.
L’affaire Porthos a été portée par le groupe d’action Mobilisation pour l’environnement (MOB). Lors d’une session précédente, l’exemption d’azote pour les projets de construction a été abandonnée. Il faut maintenant évaluer par projet si l’azote supplémentaire est trop important pour la nature environnante.
La prononciation est importante pour les objectifs climatiques
Les conséquences sont particulièrement importantes pour les objectifs climatiques néerlandais pour l’année 2030. Porthos doit chaque année capter 2,5 millions de tonnes de CO2 des grandes raffineries de pétrole du port de Rotterdam, qui appartiennent entre autres à Shell. Sans cette contribution, les objectifs climatiques seraient inatteignables.
L’État néerlandais veut donc garantir les risques financiers, a décidé le cabinet désormais sortant. Les entreprises concernées peuvent recevoir de l’argent par le biais d’échanges internationaux d’émissions pour le captage et le stockage de leur CO2. Si le prix international du CO2 est trop bas pour couvrir entièrement les coûts, le gouvernement intervient pour aider.
Cette garantie peut s’élever à un montant de subvention allant jusqu’à 2 milliards d’euros. Mais aux prix actuels et attendus du CO2, il est également possible qu’aucun financement public ne soit nécessaire.
“Le processus et le stockage coûtent beaucoup d’énergie”
Le CSC, comme on appelle la technique de stockage du CO2, est également important pour le climat mondial. Surtout si le réchauffement climatique doit rester en dessous de 1,5 degrés. C’est la plus grande ambition de l’Accord de Paris. Les émissions mondiales de CO2 doivent alors atteindre zéro net en 2050, puis même devenir négatives par la suite. Cela signifie que sur une base annuelle, nous éliminerions plus de CO2 de l’atmosphère que nous n’en ajouterons.
Johan Vollenbroek du MOB dit qu’il reste contre le projet Porthos, même maintenant que l’objection du groupe d’action au motif de l’azote a été rejetée. “Le CSC est une technique spéculative”, dit-il. “Le processus et le stockage coûtent beaucoup d’énergie. Et il y a de nombreuses indications que les chances de succès sont limitées.”
Le secteur de la construction est satisfait de la clarté
La décision est également importante pour l’industrie de la construction. Bouwend Nederland qualifie de positif le fait que cette décision précise quels projets de construction peuvent être autorisés.
“J’espère que cette clarté pour le secteur de la construction conduira à plus de confiance parmi les investisseurs”, déclare Arno Visser, président de Bouwend Nederland. “Les investissements sont absolument nécessaires pour restaurer la nature, réduire la pénurie de logements, construire de nouvelles infrastructures et atteindre les objectifs climatiques.”
Visser appelle les politiciens à accélérer la réduction des précipitations d’azote dans les réserves naturelles grâce à l’approche des pics d’imposition, afin que de l’espace soit rapidement créé pour d’autres activités.
2023-08-16 13:01:19
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