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le Réseau Sortir du nucléaire demande une étude sanitaire et plus de suivi

le Réseau Sortir du nucléaire demande une étude sanitaire et plus de suivi

Le Réseau Sortir du nucléaire dénonce la présence de tritium dans la Seine et la Garonne. L’association appelle à un suivi régulier de ce dernier et une étude sanitaire sur l’exposition chronique aux faibles doses.

« La totalité des échantillons prélevés [dans la seine et l’eau de consommation] contenaient du tritium, un élément radioactif quasi inexistant à l’état naturel », dénonce le Réseau Sortir du nucléaire. Lors d’une conférence de presse, ce vendredi 14 octobre, l’association a présenté le résultat de deux initiatives lancées cet été : l’association antinucléaire a ainsi demandé au laboratoire de mesure de la radioactivité agréé de l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’ouest (Accro), une analyse d’échantillons d’eau issus de l’usine de production potable de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) et de la Seine.

« On note dans toutes les eaux la présence de tritium au-delà des niveaux naturelsconclut dans son compte rendu l’Accro. Le bruit de fond en tritium pour le milieu aquatique continental, lié aux contributions naturelles et à la rémanence des retombées passées des essais nucléaires est actuellement de l’ordre de 1,5 Bq/L en moyenne en France. » Or l’ensemble des échantillons montrent une activité comprise entre 10,4 et 22,1 Bq/L, selon l’Accro. Pour le réseau, cette présence de tritium est liée à la centrale de Nogent-sur-Seine, située à plus de 100 km en amont de l’usine de potabilisation de Choisy-le-Roi.

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Pas de seuil d’innocuité de l’exposition à la radioactivité

L’activité mesurée par l’Accro n’a pas déclenché de surveillance complémentaire par l’agence régionale de santé (ARS). Le Conseil de l’Union européenne (CUE) a en effet fixé une référence de qualité de 100 Bq/l pour l’activité en tritium dans l’eau potable. Et c’est seulement au-delà de ce seuil que les ARS réalisent des mesures complémentaires pour l’identification et la quantification des mêmes radionucléides artificiels. « Si les taux de tritium relevés restent inférieurs aux seuils de potabilité (par ailleurs fixés très haut), il n’en demeure pas moins qu’il n’y a pas de seuil d’innocuité de l’exposition à la radioactivité », regrette néanmoins le Réseau Sortir du nucléaire.

L’association a également demandé au laboratoire de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad) d’analyser des végétaux aquatiques, prélevés en aval de la centrale de Golfech, sur la Garonne, du fait de leur capacité d’accumulation d’un certain nombre de substances radioactives. « L’analyse des plantes aquatiques de la Garonne, prélevées le 7 juin 2022, confirme la contamination chronique et persistante du milieu naturel en aval de Golfech, en particulier par le tritium et le carbone 14, indique la Criirad. Dans le cas de Golfech, l’impact est d’autant plus préoccupant que l’eau potable de dizaines communes, dont celle d’Agen, sont puisées directement dans la Garonne en aval des rejets de Golfech. »

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Face à ces constats, le Réseau Sortir du nucléaire appelle à la mise en place d’analyses régulières des rejets de tritium dans l’eau par un organisme indépendant, mais également au lancement d’une étude sur les conséquences sur la santé et sur l’environnement d’une exposition chronique aux faibles doses de tritium.

Noter 17 échantillons d’eau de la seine et d’eau de consommation provenant de Choisy-le-roi
Noter Mesures complémentaires celles de l’activité en tritium et les activités alpha global et bêta global résiduel

Article publié le 14 octobre 2022

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