Tout au long de la saison, nous présenterons, avec Pool des fournisseurs des équipes de France, des athlètes évoquant leur rapport au matériel et les relations avec leurs techniciens. Nouvel épisode de cette série 2023-2024 avec le champion olympique de slalom Clément Noël, qui a fini 2e vendredi soir à Madonna di Campiglio pour terminer l’année.
De ses premiers souvenirs sur les skis, Clément Noël avait déjà des Dynastar sous les pieds. La marque haut-savoyarde, basée à Sallanches, l’accompagne depuis ses débuts. La relation de confiance et de fidélité s’est installée au fil des années. Aujourd’hui, Dynastar a fait du slalomeur de Val d’Isère sa tête d’affiche. Le champion olympique de slalom a même une paire de ski à son effigie. « Lorsqu’ils l’ont créée, c’était une fierté, se rappelle l’Avalin. C’était sympa de leur part. J’ai beaucoup aimé le design. » Outre cela, Clément Noël a la chance d’avoir un technicien de la marque mis à sa disposition. « Stefano (Dalmasso) est la personne la plus proche de moi dans l’équipe. C’est avec lui que je discute le plus de matériel, de mes sensations. Nous ne sommes pas de la même génération mais une proximité s’est installée au fil des hivers (depuis six ans). Il est calme et serein, cela m’apporte beaucoup. »
De ses skis, le Vosgien attend qu’ils soient rapides, maniables dans les changements de directions et suffisamment tolérants pour éviter de partir à la faute dès la moindre erreur. Son technicien retranscrit ses souhaits. « Je ne dis pas que je veux des skis plus souples, avec telles lignes de cote mais plutôt que je cherche plus de stabilité, une autre entrée en courbe. Mon technicien et les ingénieurs retranscrivent cela. »
Pour son casque et son masque, Clément Noël a opté pour Bollé avec qui il a créé une bonne relation de suite. « L’humain est central dans mes partenaires. Nous avons travaillé sur un casque confortable, qui soit ajusté à ma tête, qui me protège et qui me plaisait esthétiquement. » Il porte des gants Reusch depuis qu’il est entré en équipe de France. « C’est un partenaire historique du ski, évoque-t-il. Les gants sont de grande qualité, avec des protections où nous en avons besoin et durables dans le temps. Ils ont une grande expérience, il n’y a pas grand-chose à modifier. » Avec Skkil, en revanche, Clément Noël contribue à faire évoluer les bâtons et protections. « C’est une marque dont je me sens très proche, elle a été créée par des athlètes que je connais bien, qui viennent du ski alpin et du skicross. C’est un beau projet, intéressant. Ils demandent des retours, sont à l’écoute. Pour les protections par exemple, une couche de téflon a été ajoutée afin qu’elles prennent moins les marques des piquets au fil des passages. Thomas (Fanara) travaille également sur d’autres formes, il aime innover. » Les liens sont forts avec ses partenaires. Clément Noël leur rend visite lorsqu’il le peut. Ils sont également soutien lorsqu’il a un projet en tête comme Alpine Park, son film qui a vu le jour à l’automne. « Ils étaient enthousiastes parce que c’était nouveau, se sont impliqués dedans, ont contribué financièrement pour la plupart. » Les relations sont étroites entre le slalomeur et ses fournisseurs de matériel.
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