Écrit par Bill Wilson, rédacteur en chef
Le tunnelier du projet REM ressemble plus à un sous-marin terrestre.
Une machine massive et puissante peut être délicate.
Le tunnelier affecté au projet du Réseau express métropolitain de Montréal (REM), nommé Alice, a complété avec succès la section la plus complexe. Il a fallu près de deux ans pour se déplacer dans le sol meuble qui se trouve sous les terres humides du Technoparc de l’Ouest-de-l’Île et de l’aéroport international Trudeau. Le reste de la ligne REM de 67 milles est en cours de construction au-dessus du sol.
Le fabricant de foreurs de tunnel Robbins de Cleveland a construit la machine qui est décrite comme un sous-marin terrestre. Il s’agit d’une « usine mobile » de 155 mètres de long qui comprenait une équipe d’opérateurs, de mécaniciens, d’électriciens et de manutentionnaires. Le sous-marin a évacué plus de 300 000 tonnes de matériel.
La machine a été créée spécifiquement pour gérer les conditions de sol meuble qui ont de l’eau sous pression. Le sous-marin contrôle la stabilité de la face du tunnel et un éventuel affaissement de surface en surveillant et en ajustant la pression à l’intérieur de la chambre de la tête de coupe avec la pression à l’extérieur.
La machine a également placé des anneaux préfabriqués cylindriques pour servir de murs de tunnels lors de son déplacement sous terre. Au total, 1 800 anneaux composés de 12 600 segments ont été laissés pour compte. Aucune coulée de béton n’a été nécessaire pour la section du tunnel.
Le projet s’est heurté à quelques difficultés. De l’azote liquide a dû être inséré dans le sol pour empêcher un effondrement des zones humides. Certaines zones au-delà des zones humides contenaient également le même matériel sensible. La zone a été rechargée en ajoutant progressivement de l’eau à partir de tuyaux.
Le projet de 7 milliards de dollars reliera les banlieues environnantes à la ville de Montréal.
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