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Le pouvoir d’achat immobilier des ménages en Occitanie impacté par la hausse des taux de crédits et des prix de l’immobilier

Le pouvoir d’achat immobilier des ménages en Occitanie impacté par la hausse des taux de crédits et des prix de l’immobilier

En Occitanie et partout ailleurs en France, le pouvoir d’achat immobilier des ménages a considérablement diminué depuis 2022.

Depuis le début de l’année, les taux d’intérêt sur les prêts immobiliers ont considérablement augmenté. Multipliés par quatre en quelques mois seulement, ils s’élèvent désormais à 4,2 %, contre 1,1 % en janvier 2022. Même si les prix de l’immobilier ont légèrement baissé, cela reste insuffisant pour compenser la perte de pouvoir d’achat des ménages.

MeilleursAgents, leader de l’estimation immobilière en ligne, a récemment publié son étude sur le pouvoir d’achat dans les grandes villes françaises. Voici un aperçu de la situation régionale.

20 m2 de moins
Depuis janvier 2022, les habitants des 200 plus grandes villes françaises ont en moyenne perdu 20 m2, soit l’équivalent de deux pièces. Ce chiffre varie considérablement, comme à Charleville-Mézières dans les Ardennes, qui a perdu 53 m2. Un chiffre bien loin de Neuilly-sur-Seine, ville des Hauts-de-Seine, qui a perdu seulement 4 m2.

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“Seule une baisse significative des prix ou une hausse conséquente des revenus des ménages pourraient maintenir la stabilité du pouvoir d’achat immobilier”, explique Alexandra Verlhiac, économiste chez MeilleursAgents. Pourtant, entre 2022 et 2023, les prix n’ont cessé d’augmenter, et les revenus n’augmentent pas assez rapidement. De plus, les taux d’intérêt devraient se stabiliser autour de 4 %, sans perspective de retrouver leurs niveaux antérieurs.

Quel bilan en Occitanie?
Dans l’Hérault, les communes de Béziers et Sète ont vu les prix de leurs biens augmenter considérablement en 2022. Depuis janvier 2023, ces prix ont très peu baissé, voire ont continué d’augmenter, comme dans la commune de Béziers (+ 6,1 %).

À ce jeu, c’est Sète qui remporte le trophée de la ville la plus chère : 4 038 euros le mètre carré, contre 3 682 euros à Montpellier et 2 022 euros à Béziers.

Pour un même budget, les biens que peuvent acquérir les ménages sont nettement moins grands qu’avant 2022. Environ 20 m2 de moins à Sète et Montpellier, mais à Béziers, la différence est encore plus grande : 40 m2 de moins pour un même budget par rapport à 2021.

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Quid du Gard?
Dans le Gard, les deux plus grandes villes du département souffrent également de cette augmentation des taux d’intérêt. Si les prix du mètre carré ont légèrement baissé depuis le début de l’année, cela ne compense en rien la hausse spectaculaire de 2022 : 9,5 %. Désormais, le prix du mètre carré s’élève à 2 540 euros à Nîmes et 1 832 euros à Alès.

Cette augmentation impacte évidemment la surface des biens achetés. À Nîmes, le pouvoir d’achat immobilier moyen est de 64 m2 le 1er novembre 2023, soit une baisse de 29 m2 par rapport à 2021. Il en va de même pour Alès, où la baisse est de 40 m2. Néanmoins, dans la commune cévenole, le pouvoir d’achat immobilier demeure plus grand qu’à Nîmes avec 89 m2.
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