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Le pilote de Chartres, Loïc Duval, prêt à baptiser la Peugeot 9X8, ce week-end, à Monza

Le pilote de Chartres, Loïc Duval, prêt à baptiser la Peugeot 9X8, ce week-end, à Monza

Près de six ans après ses dernières émotions sur les circuits du championnat du monde d’endurance (WEC), Loïc Duval, 40 ans, s’apprête à remonter le temps. Ce week-end, à Monza, le vainqueur des 24 Heures du Mans 2013 prendra place à bord de la dernière née de la marque au lion, la fameuse 9X8, à l’occasion du grand retour de Peugeot en endurance. Un événement attendu depuis de longs mois par les spécialistes et les fans.

« Un baptême pour nous tous »

« Il y a de l’excitation, avoue le Chartrain. C’est bien les séances de roulage pour le développement de la voiture, mais rien ne vaut la course. On va se retrouver sur une grille de départ, puis avec du trafic, des GT à dépasser, des pit stop à gérer, un set up à adapter… Tout ce qui fait le sel de la course automobile ! Des pilotes, aux ingénieurs en passant par les mécanos, ça va être un baptême pour nous tous avec cette 9×8. »

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Associé à l’Anglais James Rossiter, qui fut autrefois son coéquipier en F3 chez Signature, et à l’Américain Gustavo Menezes, Loïc Duval va donc retrouver le plus haut niveau mondial de l’endurance, tout en écrivant les premières lignes d’une nouvelle histoire.

« Pour le grand public, cette course marque le début de l’aventure. Mais pour nous, elle a commencé il y a déjà plus d’un an, quand le nom des pilotes avait été dévoilé, assez précocement d’ailleurs, rappelle-t-il. Après, ça reste une étape importante dans cette aventure. »

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À quoi faut-il s’attendre en termes de performance ? Loïc Duval préfère rester prudent et mesuré. Il le sait, Paris ne s’est pas fait en un jour… « On va avoir envie de faire du mieux possible. Mais, il ne faut pas s’attendre à ce qu’on gagne, temporise-t-il. C’est notre première course, nous avons encore beaucoup de choses à mettre en place. Nous ne serons pas au niveau que nous aurons dans un an et, on en rêverait, mais nous ne pourrons pas immédiatement rivaliser avec Toyota, qui est là depuis de nombreuses saisons. On a envie de bien faire, d’être le plus performant possible. Après, il n’y a pas la pression du résultat. Le premier objectif, ça va être d’amener la voiture au bout. »

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Le temple de la vitesse

Champion du monde en 2013, année où il courait chez Audi aux côtés d’Alan McNish et Tom Kristensen, Loïc Duval se dit prêt à en découdre sur la piste : « Born ready, comme disent les Anglais. Je n’ai pas roulé dans la catégorie reine depuis un moment, mais j’étais encore en LMP2 la saison dernière, j’ai continué à rouler aux États-Unis. Et même si cette 9X8 possède des particularités, foncièrement, ça reste de l’endurance. »

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Dès ce vendredi après-midi, le Chartrain, installé en Suisse depuis de longues années, prendra ses repères à Monza, un circuit surnommé le temple de la vitesse. Et qu’il connaît peu.

« Je l’ai découvert sur le tard, il y a un an et demi. Ce n’est pas le circuit que je préfère, pas celui où les sensations de pilotage sont les meilleures, même s’il y a deux ou trois virages sympas comme la parabolique. »

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À défaut des sensations, il y aura forcément beaucoup d’émotions…

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