Nouvelles Du Monde

Le petit-fils dans l’affaire Charles Marion exige des excuses publiques de la SQ.

L’affaire Charles Marion continue de faire parler d’elle. Alors qu’une enquête est toujours en cours pour déterminer les responsabilités dans la mort de cet homme de 88 ans lors d’une intervention policière en juin dernier, son petit-fils demande des excuses publiques de la part de la Sûreté du Québec. Cette affaire a mis en lumière les problèmes de violence policière et de racisme systémique au Québec, faisant réagir de nombreux citoyens et organismes de défense des droits. Dans cet article, nous reviendrons en détail sur les événements qui ont conduit à cette tragédie et sur les suites de l’enquête en cours.


Le petit-fils de Charles Marion, Alexandre Marion, a récemment demandé des excuses publiques de la part de la Sûreté du Québec. Sinon, sa famille a l’intention de poursuivre la Sûreté du Québec en justice. Charles Marion avait été pris en otage pendant 82 jours en 1977, lors de l’enlèvement le plus long de l’histoire du Canada. Plus tard, en 1999, il s’était suicidé, alors que lui et sa famille avaient été faussement accusés d’être à l’origine de l’enlèvement contre rançon.

Lire aussi  Moscou tente de recruter des hommes russes en fuite aux frontières

Alexandre Marion a révélé que la famille avait obtenu la preuve que la Sûreté du Québec savait que Charles Marion et sa famille étaient innocents, mais qu’ils avaient continué à alimenter la thèse contraire. La famille demande donc des excuses publiques à titre posthume du corps policier, faute de quoi ils sont prêts à aller en Cour.

Le père de Charles Marion, Pierre Marion, avait subi un test détecteur de mensonges. Il avait alors affirmé que la famille était innocente, mais la déclaration publiée par la Sûreté du Québec à cet égard disait le contraire. La famille a également reçu une lettre révélant que la Sûreté du Québec osait demander à Pierre de le rencontrer pour lui avouer qu’ils savaient qu’ils étaient innocents, mais ils exigeaient une entente de confidentialité.

Alexandre Marion accuse la Sûreté du Québec de mensonges, affirmant qu’ils ont agi ainsi en raison de l’absence d’autres suspects à accuser dans cette affaire. Il ajoute que ce n’est pas la faute du public, ni celle des médias qui s’appuient sur la police, mais bien la faute de la police.

Lire aussi  Pouvez-vous «sentir» la musique? Vous êtes probablement une personne empathique

La famille ne souhaite pas poursuivre en justice la Sûreté du Québec, mais elle le fera si nécessaire. Alexandre Marion affirme qu’il n’est pas inquiet des conséquences éventuelles de ses déclarations.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT