Le paludisme est une maladie infectieuse qui continue de ravager de nombreuses régions du monde, particulièrement en Afrique subsaharienne. Selon l’Organisation mondiale de la santé, environ la moitié de la population mondiale – soit près de 3,3 milliards de personnes – est exposée à cette maladie. Bien que des progrès significatifs aient été réalisés ces dernières années pour endiguer la propagation du paludisme, il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer cette maladie. Dans cet article, nous allons explorer les causes et les conséquences du paludisme, ainsi que les efforts entrepris pour le combattre à l’échelle mondiale.
L’ONG Vision du Monde attire l’attention sur le paludisme à l’approche de la Journée mondiale de lutte contre cette maladie qui est évitable et curable, mais qui a tué 619 000 personnes en 2021. Bien que des progrès aient été réalisés au cours des deux dernières décennies, le paludisme continue d’affecter de manière disproportionnée l’Afrique, où 95 % des cas et des décès ont été signalés en 2021. Les conflits, l’insécurité, les dysfonctionnements des systèmes de santé et les changements climatiques contribuent à la propagation de la maladie. Les enfants de moins de cinq ans représentent la majeure partie des décès dus au paludisme, d’autant plus qu’ils vivent souvent dans des zones où l’accès aux soins est limité en raison de la pauvreté et de la malnutrition. Bien que la distribution de moustiquaires imprégnées ait été une pratique efficace, la résistance des moustiques aux insecticides couramment utilisés reste préoccupante. Le premier vaccin antipaludique au monde, appelé RTS,S, est un tournant crucial dans la lutte contre le paludisme. Lancé en 2019 dans des programmes pilotes en Afrique, il a été recommandé par l’OMS en octobre 2021. Cependant, la pandémie de Covid-19 a perturbé les programmes de lutte contre le paludisme, entraînant près de 63 000 décès supplémentaires et 13 millions de cas en 2021.
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