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Le ministre des Affaires étrangères du Pérou annonce son intention d’accueillir l’OASGA

Le ministre des Affaires étrangères du Pérou annonce son intention d’accueillir l’OASGA

52e Assemblée générale de l’OEA.

Remarques de
Bradley A. Freden
Représentant permanent des États-Unis par intérim
30 juin 2022

Excellence, les États-Unis vous remercient pour votre présentation et nous attendons avec impatience la première OASGA en personne en deux ans à Lima.

Nous sommes également ravis que le Pérou ait décidé de placer les questions d’équité raciale, de genre et ethnique au premier plan lors de la prochaine Assemblée générale de l’OEA en octobre et nous nous réjouissons de faire avancer nos objectifs communs de lutte contre la discrimination et l’intolérance dans les Amériques.

Il ne fait aucun doute que s’opposer à la haine et au racisme est une valeur fondamentale essentielle qui devrait nous unir en tant que région.

Les États-Unis reconnaissent que le racisme systémique, héritage de plus de deux siècles d’esclavage, et d’autres formes de discrimination sont d’affreux poisons qui continuent de sévir aux États-Unis.

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Le racisme, la xénophobie, le nativisme, la misogynie, l’ablisme, l’homophobie et d’autres formes d’intolérance ne sont pas des problèmes propres aux États-Unis. Ce sont des problèmes mondiaux. Ce sont des problèmes humains qui font partie de notre passé mais qui n’ont pas besoin de définir notre avenir. Pas si nous les reconnaissons, les nommons et les démantelons.

Les États-Unis réaffirment leur attachement à la vérité fondamentale selon laquelle chaque être humain a une dignité inhérente et mérite d’être traité sur un pied d’égalité. Nous, avec toutes les nations, devons reconnaître les façons dont le racisme, la discrimination sexuelle et d’autres formes de marginalisation se recoupent et s’aggravent les uns les autres.

Et nous devons tous nous efforcer d’éliminer les inégalités dans nos politiques, de supprimer les obstacles – qu’ils soient physiques ou comportementaux – à une pleine participation à nos sociétés et de faire pression pour des processus ouverts et inclusifs qui respectent tous les peuples du monde.

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La haine ne peut pas avoir de port sûr en Amérique. Il ne devrait y avoir aucun port sûr où que ce soit dans le monde. Nous devons nous unir pour que ça s’arrête.

Les États-Unis attendent avec intérêt de travailler avec tous les pays présents pour faire avancer ces questions à Lima en octobre. Merci.

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