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Le Havre. Philippine Lavrey : “The Voice m’a fait réaliser que je voulais faire ce métier”

Le Havre. Philippine Lavrey : “The Voice m’a fait réaliser que je voulais faire ce métier”

Par Marie Lemaistre
Publié le

23 Fév 24 à 9:02
 

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Artiste autrice-compositrice-interprète, P.Lavrey philippinoriginaire du Havre (Seine-Maritime) s’est fait remarquer en 2016 lors de son passage dans l’émission de télé-crochet La voix.

Depuis, avec son univers pop-folk, elle a enchaîné les premières parties d’artistes comme Matt Pokora ou Patrick Fleurs. Elle est également devenue, en 2018répétitrice pour les Enfoirés. Et a aussi composé des chansons pour Jenifer ou encore Slimane. Le 9 février 2024huit ans après son passage télévisuel, elle a sorti son premier EP baptisé « 8 ». Rencontre.

Acte : Quelle a été votre plus belle expérience depuis The Voice ?

Philippine Lavrey : C’est difficile de choisir. Les Enfoirés, je pense. Cela m’a permis de rencontrer énormément d’artistes différents et de créer des relations un peu uniques, avec certains en dehors de ce métier. Et puis, en plus, ça m’a permis de pouvoir profiter de moments de scène. Techniquement, c’est hyper enrichissant.

Cette collaboration se poursuit ou votre place a-t-elle changé au sein de la troupe ?

: Je pense que je serai toujours là pour aider en cas de besoin. Par exemple, là, il nous faut des voix témoins. Je le ferai toujours. Mais cette année, j’ai eu un rôle qui a un peu évolué encore plus que l’année dernière, où j’ai eu la chance d’être sur quelques tableaux. L’année prochaine, normalement, je serai officiellement artiste dans les Enfoirés.

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Que retenez-vous de votre passage à The Voice ?

: C’était une expérience au départ que j’ai faite à la légère, entre guillemets. J’ai commencé assez jeune à chanter pour des gens, à composer. Mais je voyais plus ça comme un hobby, une passion, mais pas une vocation ou même un métier. Franchement, je ne m’attendais vraiment pas à ce que ça marche. Là-bas, c’est la première fois, je crois, où je me suis dit, ‘ok, j’aime ce métier. Et j’aimerais bien que ça continue’. The Voice m’a aussi permis de faire des rencontres. Et c’est là que je me suis fait mes premiers vrais amis d’aujourd’hui. Et ça, c’est quand même précieux.

Quel regard portez-vous aujourd’hui sur votre passage à l’époque ?

: Parfois, je retombe sur des images et je vois à quel point j’ai grandi. Je ne suis pas la même personne. J’avais 21 ans et aujourd’hui, j’en ai presque 30. Je vois tout ce qui a été fait. Et je me dis… « T’inquiète, prends ton temps, ça va le faire. »

Vous vivez aujourd’hui à Paris. Au Havre, tout ça n’aurait pas été possible ?

: Je pense que tout est possible. En tout cas, le passage à Paris est génial parce qu’il fait gagner du temps. Quand on est dans une ville comme le Havre, tous les gens du métier sont à Paris, surtout dans la pop. Ce dont on a le plus besoin, ce n’est pas la signature d’un grand producteur de maison de disques. Ce n’est pas ça qui fait qu’on devient une artiste. C’est de rencontrer d’autres artistes. Parce que c’est ça qui forme. Je pense que je suis très heureuse de ne pas avoir signé à 20 ans. Parce que je n’étais pas prête.

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Il y a des rencontres qui vous ont marqué plus que d’autres ?

: Celle avec Patrick Fiori m’a beaucoup marquée. Il nous a pris sous son aile avec son équipe et d’autres personnes. Et ensuite, il y a évidemment Matt Pokora. Ce sont ces deux grosses rencontres qui m’ont vraiment permis d’être aujourd’hui là et de signer avec le producteur de Matt Pokora. C’est tout un espèce de tourbillon de rencontres qui se sont un peu mêlées. Et je me suis retrouvée d’un coup très entourée et de bonnes personnes.

Pourquoi avoir attendu si tard pour sortir votre propre projet ?

: L’envie ne manquait pas. “Tombée en amour” a été écrite il y a 8 ans. Dans un petit 10m². À l’époque, j’écrivais mes vraies premières chansons en français. Mais je n’étais pas mature. Donc forcément, ça n’a rien donné. Je pense qu’au fond, je n’avais pas encore trouvé ce qui me faisait vibrer. Et avec Théo, justement, mon duo de l’époque, on a signé avec Patrick Fiori. Forcément, ce projet de duo, d’album, fait que je n’ai pas fait mon projet. Mais à côté je continuais de faire des chansons, de vivre des choses, de gagner ma vie comme je le pouvais à Paris. Et quand j’ai voulu switcher en 2019, là, il y a eu le Covid juste après. Ça m’a rajouté deux ans dans la figure. J’ai préféré attendre. Entre-temps, j’ai mûri. Je suis devenue plus adulte.

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Sur quel projet travaillez-vous en ce moment ?

: Nous avons la tournée que nous assurons pour la sortie de l’EP, avec une vingtaine de dates jusqu’au mois d’avril. Après, nous aurons des dates tout l’été qui vont tomber. Je les annoncerai au fur et à mesure. Et évidemment, il y a plein de titres que je joue sur scène qui ne sont pas sur l’EP, qui seront pour l’album prévu pour la rentrée de septembre, pour une année 2025 encore plus riche en concerts et en chansons.

Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

: Jusque-là, je disais d’avoir ma propre tournée. On peut me souhaiter qu’elle se passe bien et que les gens ressortent de mes concerts heureux et ayant bien ri et bien pleuré d’émotions. L’idée, c’est que ça dure.

Concert vendredi 23 février 2024, à 20h30, au Magic Mirrors, au Havre (Seine-Maritime). Réservations.

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2024-02-23 11:02:07
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