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Le gouvernement estime que les retraites augmenteront l’année prochaine d’environ 4%

Le gouvernement estime que les retraites augmenteront l’année prochaine d’environ 4%

2023-10-10 21:38:55

Les retraites augmenteront l’année prochaine d’environ 4 %. C’est le chiffre que gère le gouvernement et l’a communiqué à Bruxelles dans le rapport « Projections des dépenses publiques de retraites en Espagne » qu’il a envoyé à la Commission européenne et avec lequel il met fin à la réforme du système qu’il a a commencé en 2021. C’était la dernière étape à franchir pour respecter tous les jalons engagés et ainsi pouvoir recevoir une autre nouvelle tranche de fonds européens.

Ce chiffre n’est cependant pas encore définitif, car il manque encore des données sur l’inflation pour octobre et novembre pour connaître le montant exact de la réévaluation des prestations publiques. Mais le ministère de la Sécurité sociale est déjà convaincu que l’augmentation se situera “dans une fourchette comprise entre 3,5% et 4,5%”, sachant que l’inflation moyenne des neuf derniers mois est de 3,88%. «Les variations ne peuvent plus être très grandes. Ce ne sera pas 2% ou 5%”, ont déclaré des sources du département dirigé par José Luis Escriva, qui a toutefois souligné qu'”il est impossible de savoir ce qui pourrait se passer dans les prochaines semaines”.

Ce qu’ils ont affirmé catégoriquement, c’est que cette nouvelle augmentation historique, la deuxième plus élevée des quinze dernières années après 8,5% cette année, se matérialisera déjà dans la masse salariale de janvier, même s’il n’y a pas de budget gouvernemental ou général. Et, de la même manière, ils ont confirmé que les retraites minimales et non contributives augmenteront de plus de 4% auquel ils fixent l’inflation moyenne pour 2023, comme le prévoit la nouvelle norme.

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Système durable

Même si cette nouvelle réévaluation signifiera un effort supplémentaire pour le système de retraite, déjà très sollicité depuis plus d’une décennie, le gouvernement exclut que le mécanisme correcteur introduit lors de la dernière réforme des retraites soit activé et qui impliquerait des réductions ou l’activation des mesures de revenus supplémentaires, telles que l’augmentation des cotisations sociales, si les dépenses augmentent plus que prévu et s’écartent de la voie de la durabilité.

Cela n’arrivera pas car à aucun moment, pas même à la fin des années 40 et au début des années 50, où il y aura une plus grande avalanche de départs à la retraite, les dépenses de la Sécurité sociale en matière de retraites contributives ne dépasseront 15 % du PIB, selon le rapport, ce qui doit être le cas. reçoivent toujours l’approbation de Bruxelles.

Plus précisément, le gouvernement prévoit que les dépenses nettes en matière de retraites atteindront en moyenne 14,2% du PIB au cours des années 2022 à 2050, mais réduit ce décaissement à une moyenne de 12,4% une fois intégré les revenus générés par les retraites. comme l’augmentation des cotisations maximales, la nouvelle taxe de solidarité, le mécanisme d’équité intergénérationnelle (MEI), ainsi que les incitations au report de l’âge réel de la retraite ou les pénalités en cas de retraite anticipée. Cela signifie donc que toutes ces mesures entraîneront une injection supplémentaire dans le système de 1,8 point de pourcentage de PIB par an en moyenne au cours des prochaines décennies.

Le mécanisme correcteur inclus dans la réforme, qui entraînerait des augmentations supplémentaires des cotisations, est activé lorsque la différence entre les dépenses de retraite et les revenus attendus avec les nouvelles mesures dépasse 13,3%, une limite qui en aucun cas n’est dépassée, selon le gouvernement. des projections, qui diffèrent grandement de celles faites par l’Autorité Fiscale Indépendante (Airef), qui prévoit qu’il faudra des mesures supplémentaires puisque, selon elle, les dépenses montent en flèche au-dessus de 16% du PIB.

Scénario le plus optimiste

Mais pour que les prévisions d’Escrivá se réalisent, il faut également que se réalise le scénario macroéconomique qu’il dessine, beaucoup plus optimiste que celui d’Airef. Ainsi, le ministre envisage une croissance économique de 2,5% au cours de la prochaine décennie et une productivité beaucoup plus élevée que celle actuelle, il estime que quelque 300 000 immigrants arriveront chaque année et que le marché du travail connaîtra pratiquement le plein emploi à partir de la décennie du dans les années 40, avec un taux d’emploi proche de 80% et un chômage de 5,5% dans les années 50, similaire donc à celui d’autres pays avancés comme l’Allemagne.

En outre, le ministre espère que ses mesures en faveur du travail et de l’âge effectif de la retraite seront retardées au point que les travailleurs de plus de 65 ans feront plus que doubler. Dans ce scénario, l’âge moyen de la retraite augmenterait de 1,6 an en 2050, selon le rapport.



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