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Le délai pour la dissolution du Haut-Karabakh, territoire reconquis par l’armée azerbaïdjanaise, expire

Le délai pour la dissolution du Haut-Karabakh, territoire reconquis par l’armée azerbaïdjanaise, expire

2023-12-31 18:46:42

Los Les Karabakhis recevront pour la première fois le Nouvel An en exil ne sachant pas s’ils pourront un jour retourner dans leur patrie ancestrale ou s’ils devront reconstruire leur vie dans leur nouvelle maison, Arménie.

“Pour moi, l’Artsakh (nom arménien du Haut-Karabakh) ne se dissoudra jamais, cela n’arrivera que dans un cas : lorsqu’il rejoindra l’Arménie”, a déclaré le jeune entrepreneur à EFE. Beno Mirzoyan.

Benó fait partie des plus de 100 000 Karabakhis qui ont été contraints de fuir l’enclave en septembre à la suite de l’opération militaire azerbaïdjanaise.

L’exode de l’ensemble de la population de ce territoire, où leur présence était millénaire, a été nuancé par Erevan du « nettoyage ethnique ».

Et, du soir au matin, Les Arméniens du Karabakh ont perdu non seulement leurs maisons, mais aussi leur petit Étatdont les institutions devront se dissoudre complètement à partir du 1er janviercomme le stipule un document signé par ses dirigeants lors de leur capitulation devant Bakou.

Nouvelle vie en Arménie

Des dizaines de milliers de Karabakhis tentent désormais de s’adapter à une nouvelle réalité.

Benó s’est installée dans la capitale arménienne, où elle dirige un projet dans lequel des femmes réfugiées douées pour le travail manuel confectionnent des tissus. Il est déterminé à aller de l’avant, car il est “plus dur de vivre à genoux”.

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Le jeune homme croit qu’il recevra la nouvelle année avec douleur, mais espère le retour un jour de la population arménienne en Haut-Karabakh.

Concernant le processus de normalisation des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, au point mort depuis quelques mois, le jeune homme estime que “la paix est la meilleure chose au monde”, mais les deux parties doivent s’y préparer.

“Le fait est que si vous êtes prêt à vivre la paix, votre voisin devrait l’être aussi”, explique-t-il.

Avec du vide à l’intérieur

L’étudiante Knar Jachatrian Elle avoue qu’elle se sent aliénée et vide depuis qu’elle s’est installée en Arménie.

La jeune femme se concentre sur son éducation, même si elle consacre également son temps à d’autres projets. Elle a lancé une petite entreprise fabriquant des bracelets avec des symboles de l’Artsakh et a également transformé ses photographies de la région en cartes postales à vendre.

“Il m’est difficile de me souvenir d’avoir célébré le Nouvel An depuis (la guerre) 2020. Cette année, alors que tout le monde est content des décorations de Noël et des feux d’artifice à Erevan, je J’essaie de trouver un sens à cette célébration“, reconnaître.

Knar se souvient de ça Dès le premier jour de la nouvelle année, la République d’Artsakh, fondée en 1991 après un référendum, cessera d’exister.

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“Normalement, le Nouvel An est une fête pleine de vœux positifs, mais cette année commence avec cette triste nouvelle”, déplore-t-il.

Knar pense que son retour au Haut-Karabakh est encore possible et que là vous trouverez une paix que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Cependant, la jeune femme suppose que “Récupérer l’Etat est une tâche difficile”.

Beaucoup de travail comme antidote à la nostalgie

« Après l’Artsakh, j’ai essayé de ne pas être seule avec mes pensées ; je les fuis constamment pour ne pas être seule et devenir folle », a-t-elle déclaré à EFE. Heghinar Grigorianun enseignant qui travaille désormais dans une école rurale arménienne.

Heghinar exprime que Depuis la guerre de 2020, il ne croit plus au sens des fêtes de fin d’année.

“La dissolution de L’Artsakh est la perte de notre honneur et la dignité, et sa restauration doit être liée au retour”, dit-il.

Le professeur ne le croit pas la paix avec l’Azerbaïdjan est possibleparce que c’est “un pays qui torture les femmes enceintes et assassine les enfants”.

Déplacé trois fois

Pour sa part, Saro Sarian Il a été déplacé de chez lui trois fois au cours de sa vie. Durant sa jeunesse, il a fui sa ville natale, Bakou, et s’est installé dans la ville de Shushi (Shushá pour les Azerbaïdjanais) au Karabakh.

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Depuis la guerre de 2020, il a dû fuir cette ville tombée aux mains des forces armées azerbaïdjanaises et s’est installé à Stepanakert, la capitale du Karabakh.

Saro réside actuellement à Erevan et est membre du Conseil public du Haut-Karabakh, une organisation qui a décidé de poursuivre ses fonctions même dans un contexte où la plupart des institutions sont confrontées à des difficultés.

Saro estime qu’il n’y a aucune raison de se réjouir de la nouvelle année, “même si quelque chose en nous nous donne l’espoir qu’à la fin tout se passera bien”.

Il ne croit pas non plus en les documents déclarant la dissolution du Haut-Karabakhpuisque, selon lui, la seule chose valable est le référendum sur l’indépendance de 1991.

Son fils a combattu dans les tranchées pendant la guerre de 44 jours (2020) et a été mutilé. “La vie sans le désir d’un avenir radieux n’a aucun sens et pour les Arméniens d’Artsakh, ce rêve est de vivre sur la terre de nos ancêtres”, affirme-t-il.



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