Les deux clubs s’étaient affrontés lors du 1er tour de la Coupe de France le 22 septembre, cinq jours avant que ne débute le championnat, et Chartres l’avait emporté, à domicile, 91 à 86. Le CCBM avait plané sur la première période (51-34), avant que Rennes ne domine la seconde (40-52) et n’égalise à cinq minutes de la sirène. Grâce à un grand Ricard-Dorigo (23 points, 7 rebonds et 35 d’éval), le CCBM, sans son Américain Antony Smith qui venait de débarquer en France, avait eu le mot de la fin. À Rennes, il manquait également du monde : Dibo et Condé, 2e et 3e scoreur de l’Union derrière le meneur Cape (14,7 pts).
Leur affrontement en Coupe de France
Leur parcours en championnat
Si les deux clubs ambitionnaient le Top 5 au départ de la saison, on ne les attendait pas au sommet de la poule d’autant qu’ils avaient démarré l’exercice par un revers : Chartres, à la maison, face à Challans (67-89) et l’Union à Lorient (88-79). Depuis, ils ont aligné les victoires, avec notamment deux derniers succès à 100 points et plus pour les Bretons : contre le modeste Centre Fédéral (100-61) et à Poitiers (94-104), sous la houlette de l’intérieur guinéen Cheick Sekou-Condé (18 pts).
Rhennam : « Le danger vient de partout »
« C’est une équipe très offensive, sans doute la plus redoutable de la N1 dans le jeu en première intention et qui produit le plus d’éval (108,4 contre 96,1 à Chartres). Une stat rare. Elle nous ressemble avec des joueurs impliqués des deux côtés du terrain. On ne peut pas se concentrer sur deux-trois joueurs, le danger vient de partout, avec une identité claire, “run and gun” (course et tir). Elle possède une grosse base arrière avec Cape et Sidibé (ndlr : les ex-Lorientais et Orchésien ont évolué ensemble en ProB à Caen). Ça promet un gros match ! »
Rennes (Ille-et-Vilaine), ce mardi 1er novembre à 20 heures.
Rennes : Sidibé, Cape, J. Sclear, Condé, Eyango, Fontaine, Poncet-Le Berre, Behrend (US), Matip, Dibo.
CCBM : Pellin, Mukuna, N’Diaye, Ricard-Dorigo, Doumbia, Siegwarth, Haidara, Smith (États-Unis), Mbodj, Noël.
Jean-Andre Provost
