Nouvelles de l’ONS•aujourd’hui, 17:10•Modifié aujourd’hui, 17:20
Le cabinet durcit les autorisations de rejets de pfas dans l’eau. Cela devrait garantir que les concentrations de pfa dans l’eau potable soient réduites à court terme. Le ministre Harbers (Infrastructure et gestion de l’eau) a écrit ceci à la Chambre des représentants en réponse à un rapport du RIVM.
Dans ce rapport, le RIVM écrit que la quantité de pfa dans l’eau potable néerlandaise doit être réduite dans les années à venir. L’institut parvient à cette conclusion sur la base de mesures de l’eau. En particulier, l’eau potable fabriquée à partir d’eau de rivière doit être plus propre.
Dans plus de la moitié des mesures, la quantité de pfas était supérieure à celle recommandée par le RIVM. C’est particulièrement le cas dans l’ouest des Pays-Bas, car la plupart de l’eau potable y est fabriquée à partir de l’eau des rivières.
“Boire l’eau du robinet de manière responsable”
Boire l’eau du robinet est toujours responsable, souligne le RIVM. Les quantités de pfas dans l’eau potable restent inférieures à la limite de sécurité du RIVM. Mais parce que les gens ingèrent également des pfa par d’autres voies (telles que les cosmétiques et les aliments), les concentrations dans l’eau potable doivent être réduites. C’est pour éviter que les gens ne soient exposés à trop de pfa après tout.
Harbers propose maintenant une nouvelle norme de rejet de pfas par litre d’eaux usées. Les nouveaux permis doivent s’y conformer, les anciens permis sont adaptés en conséquence. “L’objectif est de prévenir la pollution à l’avance, au lieu que les compagnies d’eau potable doivent retirer elles-mêmes les pfas”, écrit le ministre.
Le RIVM conseille aux gens de ne pas ingérer plus de 20% de leur apport en pfas par l’eau potable. Dans plus de la moitié des mesures d’eau potable réalisées à partir d’eau de rivière, cette limite de 20 % est désormais dépassée. Le dépassement s’applique également à 1 mesure sur 10 dans l’eau potable obtenue à partir des eaux souterraines.
Les substances se retrouvent dans la nature via les émissions des usines et l’utilisation de produits pfas. Ils polluent l’eau potable et le sol, ce qui signifie que les gens entrent également en contact avec eux. Cela peut avoir des conséquences négatives sur le système immunitaire. En juin dernier, les valeurs limites des pfas ont été durcies car les substances se sont avérées plus nocives qu’on ne le supposait auparavant.
Des recherches antérieures ont déjà montré que les concentrations de pfa sont relativement élevées dans certaines rivières et autour de certains endroits. Cela concerne, par exemple, la zone autour de l’entreprise chimique Chemours (Sliedrecht). Les produits chimiques sont également relativement courants dans les poissons, les crustacés et les légumes de mer auto-capturés de l’Escaut occidental.