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L’ascension et la chute de la chérie de la Silicon Valley, Elizabeth Holmes, racontées avec une verve fascinante – The Irish Times

L’ascension et la chute de la chérie de la Silicon Valley, Elizabeth Holmes, racontées avec une verve fascinante – The Irish Times

L’obsession du capitalisme américain pour les « perturbateurs » et les garçons prodiges en sweat à capuche de marque a conduit à des endroits sombres. Mark Zuckerberg de Facebook a été salué comme le zénith de l’évolution du nerd-dom jusqu’à ce que son mantra « agir vite et casser les choses » se révèle mûr pour la subversion à l’approche de l’élection présidentielle américaine de 2016.

Pensez également à ce que Twitter a fait à notre discours public. Et c’était avant qu’il ne soit détruit par l’homme-bébé zillionaire Elon Musk (sud-africain mais produit du culte de l’individualisme radical de la Silicon Valley).

Le club des perturbateurs a toujours été une affaire réservée aux garçons. C’est peut-être la raison pour laquelle l’entrepreneur Elizabeth Holmes a été présentée comme une telle briseuse de moules. Elle est entrée dans l’histoire avec sa start-up médicale Theranos, devenant ainsi la plus jeune femme milliardaire autodidacte aux États-Unis ; à un moment donné, sa valeur nette estimée était supérieure à 9 milliards de dollars. Mais le blitz de couvertures de magazines et d’interviews enthousiastes n’a pas permis de comprendre que sa technologie d’analyse sanguine ne fonctionnait pas. Qu’elle simulait les résultats.

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Cette histoire – d’ascension et de chute, de gourou de la technologie devenu détenu – est racontée avec une verve fascinante par The Dropout (BBC One, mardi, 22h40). Arrivé à la télévision terrestre deux ans après ses débuts sur Disney+, il reste un récit édifiant captivant, éclairé par une performance phare d’Amanda Seyfried.

Her Holmes est une rhapsodie d’auto-illusion. C’est une jeune femme ambitieuse qui, à juste titre, estime qu’elle a parfaitement le droit de connaître autant de succès que Mark Zuckerberg ou Bill Gates. Mais nous voyons aussi où cette ambition peut mener : à des résultats de laboratoire falsifiés et à un rapport difficile à la vérité.

L’histoire commence dans l’usine à rêves ultime : les banlieues américaines. Holmes est un adolescent idiot qui vénère Steve Jobs d’Apple et voit un avenir radieux s’ouvrir. Mais lorsque son père perd son emploi chez Enron, la société de négoce et de services publics d’énergie qui a perpétré l’une des plus grandes fraudes comptables de l’histoire, l’existence confortable de la famille est menacée. Le message qu’elle reçoit de l’univers est que sa vie apparemment parfaite est construite sur du sable et que la seule personne sur laquelle elle peut compter est elle-même.

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Déterminée à faire mieux que sa famille, elle obtient une place dans la prestigieuse université de Stanford et s’inscrit à un échange universitaire à Pékin. Contrairement à ses camarades de classe, elle est en Chine pour apprendre plutôt que pour boire de l’alcool et se comporter mal. Là, elle noue une amitié avec Sunny Balwani (Naveen Andrews), un étudiant de troisième cycle de 19 ans son aîné. Ils restent en contact après son retour aux États-Unis, où elle est agressée sexuellement lors d’une fête. Refusant de se laisser briser par le patriarcat, elle devient encore plus déterminée à laisser sa marque, c’est alors qu’elle a l’idée d’un kit de test sanguin facile à utiliser. Au générique de fin du premier épisode, Theranos est né.

Même au plus fort de sa renommée, Holmes faisait une curieuse silhouette. Elle avait un regard étrange et intense et une voix étrange (qui s’est révélée plus tard être une affectation). Ces bizarreries auraient été faciles à caricaturer. Seyfried dépeint plutôt Holmes comme une millénaire en herbe désespérée, surcompensant son syndrome de l’imposteur de la classe moyenne en déformant la vérité comme s’il s’agissait d’une cuillère en plastique.

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Comme nous le savons, tout s’est finalement effondré. Comme c’était incroyable que quelqu’un d’aussi intelligent que Holmes ne puisse pas voir ce qui allait arriver. Seyfried évoque de manière captivante cette capacité d’auto-tromperie. Alimenté par sa performance, The Dropout constitue un avertissement contre le marchandage messianique de la Silicon Valley et sa fixation sur des outsiders charismatiques avec de grandes idées.

2024-03-20 02:42:21
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