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L’AS Douanes : Une valeur sûre du basketball local et un modèle de réussite

L’AS Douanes : Une valeur sûre du basketball local et un modèle de réussite

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L’AS Douanes, premier club sénégalais à atteindre la finale de la Basketball Africa League, est un club paramilitaire qui s’est imposé comme une référence du basketball local. Malheureusement, l’équipe qui a réalisé cet exploit sera décimée à moitié. Dans cette interview avec le Lieutenant-Colonel Cheikh Diop, président du club, il revient sur cette prouesse et sur les mesures prises pour continuer à briller sur la scène nationale et africaine. Avec le recul de près de 2 mois depuis la finale de la Basketball African League, quel bilan faites-vous de la participation de l’AS Douanes ? Avec le recul, nous sommes fiers de l’exploit réalisé par les joueurs. Pendant la compétition, nous ne nous attendions pas à arriver à ce stade. Il est important de souligner que l’AS Douanes est un club amateur, tandis que nous étions confrontés à des équipes professionnelles avec des moyens considérables. Malgré cela, nous avons réussi à atteindre la finale, ce qui est une prouesse et envoie un message fort pour le basketball sénégalais. Bien que l’AS Douanes n’ait pas été attendue à ce niveau, la défaite en finale a dû être difficile à accepter. Qu’est-ce qui a permis à l’équipe d’atteindre ce stade de la compétition ? Il faut saluer les efforts déployés par l’AS Douanes. Nous avons reçu le soutien du ministère des sports, du ministère des finances et du budget, ainsi que de la Direction Générale des Douanes. Je tiens à remercier notre Directeur Général, l’inspecteur général d’Etat Abdourahmane Dieye, pour son soutien inestimable. De plus, le recrutement de notre staff technique a joué un rôle essentiel. Lors de notre première participation à la Basketball Africa League, nous n’avions pas fait un bon recrutement en raison de diverses circonstances, notamment la pandémie de Covid-19 et le manque de temps et de ressources financières. Cette saison, nous avons réussi un recrutement de qualité avec l’apport de joueurs américains tels que Crawford, Matthew et Michael, qui ont été d’une grande valeur pour l’équipe. Nos joueurs locaux ont également montré leur talent et leur valeur sur le terrain. Quelles sont les conséquences des bonnes performances de l’équipe ? En raison de leurs bonnes performances lors de la Basketball African League, nous risquons de perdre trois joueurs l’année prochaine. C’est tout à fait normal et cela fait partie du processus de formation de notre club. Notre objectif est de former les jeunes joueurs et de les aider à atteindre un niveau supérieur et à contribuer à la politique sportive de l’État. Selon vous, quels sont les domaines dans lesquels le basketball sénégalais doit s’améliorer pour rivaliser avec des pays comme l’Angola ou les pays du Maghreb ? Outre les aspects financiers, il est essentiel d’investir dans la formation de base. Nous devons avoir un championnat pour les jeunes joueurs, car c’est cela qui prépare l’équipe nationale. Si nous regardons le football sénégalais, nous pouvons constater qu’il reprend vie grâce à la présence de clubs formateurs tels que Diambars, Génération Foot et d’autres écoles de football. Le basketball doit suivre cet exemple en créant des centres de formation et en organisant des compétitions pour les jeunes joueurs. Il est inacceptable que nous arrivions à la fin de la saison sans avoir de compétitions pour les jeunes joueurs. Vous êtes considéré comme une référence en matière de basketball au Sénégal. Que prévoyez-vous de faire pour renforcer cette réputation et contribuer au développement du basketball ? Nous sommes en train de mettre en place un centre de formation pour les jeunes joueurs de basketball. Nous avons l’approbation des autorités et nous sommes en train de travailler sur la mise en place de cette académie. Il est également important que les clubs aient des moyens financiers pour survivre. Lorsque nous formons des jeunes joueurs et qu’ils atteignent la catégorie sénior avant de partir à l’étranger, le club devrait bénéficier d’un retour sur investissement. Cela permettrait aux clubs de survivre. Malheureusement, l’année prochaine, nous perdrons 80% de nos joueurs sans obtenir quoi que ce soit en retour. Nous devons corriger cela pour que les clubs puissent vivre grâce au basketball. Est-ce que l’AS Douanes dépend entièrement de la Douane sénégalaise ? L’AS Douanes est financée par les cotisations des agents des Douanes, mais nous recevons également une subvention de l’autorité pour soutenir l’équipe. Cela concerne non seulement le basketball, mais aussi le football, l’athlétisme et le tir. Cependant, il est important de trouver des sponsors pour soutenir ces équipes. Ces derniers temps, l’AS Douanes domine la scène nationale avec une victoire en Coupe Saint-Michel et un titre de champion du Sénégal en vue. Quelle est la raison de ce succès ? Je pense que la discipline et l’organisation sont les clés de notre succès. Nous sommes un club paramilitaire, donc la discipline, la rigueur et la constance sont essentielles. Une bonne gestion financière est également importante. Le succès de l’AS Douanes repose sur ces éléments. Cependant, cette année, nous avons une concurrence féroce de la part de clubs tels que la Jeanne d’Arc, le DUC et l’ASC Ville de Dakar. Nous devons nous remobiliser et nous rappeler que rien n’est acquis. Nous ferons tout notre possible pour défendre notre titre et revenir à la Basketball African League. Vous avez mentionné la création d’un centre de formation. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce projet ? Nous sommes en train de finaliser les plans pour ce projet. L’un des principaux problèmes au sein de l’AS Douanes est le manque de supporteurs. Nous voulons installer ce centre près d’une population douanière importante, par exemple à Colobane. Nous travaillons avec les autorités pour concrétiser ce projet afin de former non seulement les enfants des douaniers, mais aussi d’attirer des supporteurs pour nos matchs. Récemment, vous avez été interdit d’entraînement au Stadium Marius Ndiaye. Où vous entraînez-vous maintenant ? Nous nous entraînons actuellement au niveau de Jaraaf et…

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