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Landini attaque le gouvernement, axe avec Cisl et Uil

Landini attaque le gouvernement, axe avec Cisl et Uil

Landini attaque le gouvernement. Dès le stade du XIX congrès de la CGIL, l’inculpation de l’exécutif Meloni ne laisse aucune marge : migrants, autonomie différenciée, fiscalité, retraites, revenu de base, travail et précarité. Pas un dossier sur lequel le gouvernement a été fidèle à l’annonce de poursuivre un dialogue effectif avec les partenaires sociaux révélant ainsi la considération dans laquelle l’exécutif tient le syndicat. Une critique à 360 degrésje

sur lequel se recompose également l’axe entre CGIL CISL et UIL qu’à partir du gouvernement Draghi, il vivait une saison de crise et que cela réunira à nouveau les syndicats sur les places. Bientôt et sur “un programme d’initiatives qui n’exclut aucun outil”, explique Landini, laissant entrevoir comment le but ultime pourrait aussi être un nouvelle grève générale.

“Ils décident de tout à leur majorité et ils nous ont expliqué que c’est important d’écouter le syndicat mais il représente des intérêts partisans, alors que le Gouvernement représente l’intérêt général”, dit-il, alignant tous les “faux meetings” depuis le début de janvier qui dénoncent “la tentative continue du gouvernement de ne pas reconnaître à l’ensemble du syndicat confédéral italien le rôle de représentation sociale qu’il mérite au nom des millions de personnes qu’il représente et de le réduire à un rôle de lobby et de un appendice instrumental du système politique », insiste-t-il depuis la scène en rappelant les mêmes débuts de Le gouvernement Meloni avec une loi de finances pleine de “vieilles recettes”. “Fiscalité forfaitaire pour les indépendants à hauts revenus, amnisties, chèques, suppression du revenu de base, pas un euro pour renouveler les contrats publics, pas de mesures fiscales sérieuses pour protéger les salaires rongés par l’inflation”, énumère-t-il.

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“Ce n’est pas bon”, répétera-t-il à plusieurs reprises, réclamant le droit à “une discussion préventive et réelle sur les réformes dont ce pays a besoin”. Sans oublier le dernier round d’hier au Palazzo Chigi sur la loi d’habilitation pour la réforme fiscale, qui sera examiné demain par la CDM, qui marque une sorte de point de non-retour pour la CGIL. « Hier, il y a eu une énième rupture entre le gouvernement et le monde que nous représentons. Et puisque le fisc est la mère de toutes les batailles parce qu’il représente le pacte social de citoyenneté à la base de toute communauté nationale, nous demandons au gouvernement de retirer l’impôt. délégation pour engager un débat de fond avec les organisations syndicales sur les choix : il n’est plus acceptable que les recettes fiscales reposent effectivement sur les salariés et les retraités», attaque-t-il encore. Alors non à la baisse des taux d’imposition, non à la flat tax incrémentale car «laissent présager une réduction des ressources allouées à l’éducation et à la santé” pendant tout est muet sur la coupe en 5 points du biseau de contribution pour augmenter les salaires ou un frein fiscal pour les protéger de l’inflation. “Une comparaison préventive aurait été consciencieuse” prévient-il encore rappelant que sur 41 millions de contribuables, 22 sont des salariés et 14,5 millions sont des retraités”.

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Non moins sévère sur la transformation de la RDC en MIA : “le gouvernement a réduit le nombre de bénéficiaires à épargner de 2 à 3 milliards, gommant ainsi le caractère universel de la mesure”. Et encore des critiques sur le dossier des retraites et sur les interventions pour endiguer les morts au travail sur lesquelles le rideau semble être tombé. Mais la gestion des migrants à la lumière du drame est aussi visée naufrage de Cutro. “Monsieur Piantedosi, le problème n’est pas d’empêcher les gens de quitter leur pays mais de les mettre en situation de ne pas risquer leur vie pour le faire”, a-t-il déclaré avant de définir le décret approuvé par le gouvernement lors du CDM à Crotone comme “inacceptable”. “.

Une intervention qui Landiniqui a annoncé son nouvelle nomination à la direction du syndicat Corso Italia, qui a duré plus de 2 heures et a été largement applaudi. Mais l’invitation du Premier ministre Meloni qui s’exprimera sur scène vendredi prochain et que tous les gens de la CGIL n’ont pas digérée l’a “obligé” à préciser : “Ce n’était pas une question d’étiquette institutionnelle mais parce que c’est l’heure des réponses aux besoins des gens qui travaillent pour gagner leur vie et sur les réformes qu’il faut faire avec le monde du travail et non contre lui, c’est pourquoi j’ai invité Meloni », explique-t-il. Pendant ce temps, la minorité de la CGIL qui se retrouve dans la figure d’Eliana Como qui regroupe environ 2,4% du syndicat Corso Italia s’apprête à accueillir le premier ministre. “Je suis très ennuyée et nous allons protester” dit-elle en parlant “d’un jour de brebis” en annonçant qu’elle veut quitter le hall à l’entrée de Meloni. “Nous serons visibles”, annonce-t-il.

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La réponse des dirigeants de la Cisl et de l’Uil a été immédiate à l’appel à la mobilisation de Landini. “Cher Maurizio, cher Pierpaolo, rencontrons-nous. Nous sommes prêts à évaluer ensemble des initiatives de lutte conjointes répondre sur le fond aux nombreux dossiers ouverts et ouvrir un espace de discussion réelle et structurée, qui active toute l’énergie sociale dans la construction d’un avenir meilleur pour tous ». Sbarra dit de la scène, énumérant point par point tous les dossiers que le gouvernement a laissés inachevés « sans donner les réponses que nous demandons maintenant étant donné que « la Cgil, la Cisl et l’Uil ont beaucoup semé », poursuit-il en citant les temps : « Voyons chacun autre immédiatement, rencontrons-nous pour définir les temps et les modalités”.

“J’ai été heureux d’enregistrer la volonté de mobilisation de la CISL”, commente-t-il d’emblée bombardiers. Et il appuie : “nous avons commencé une mobilisation il y a deux mois et nous sommes prêts à la porter ensemble si le but est de changer les choses“.

(De la correspondante Alessandra Testorio).

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