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La traque des pastéfiens continue : Maïmouna Dièye convoquée par la Division des Investigations Criminelles

La traque des pastéfiens continue : Maïmouna Dièye convoquée par la Division des Investigations Criminelles

Les partisans du parti présidentiel semblent avoir obtenu l’approbation du chef pour traquer les membres du parti d’opposition Pastef. Après les arrestations de Bassirou Diomaye Faye, la troisième personnalité de Pastef, de Fadillou Keïta et plus récemment d’Ousmane Sonko, ainsi que celle d’Aboubacar Djamila Sané, le maire des Parcelles Assainies, Maïmouna Dièye, la maire de Patte d’Oie, est maintenant dans le collimateur du régime de Macky Sall.

Selon des sources judiciaires, Mme Maïmouna Dièye a été convoquée par la Division des Investigations Criminelles “concernant une affaire la concernant”. D’après ces sources, qui se sont confiées à Kéwoulo, “elle est convoquée demain mercredi à 10 heures par les services du commissaire Adramé Sarr.” Les élus locaux, notamment ceux du parti de Ousmane Sonko, semblent susciter un véritable intérêt de la part des autorités politiques et judiciaires. Avant Aboubacar Djamil Sané, arrêté ce mardi 1er août 2023 – qui dirige la plus grande commune de Dakar -, c’était Mouhamed Bilal Diatta de Keur Masseur, arrêté le 23 mars dernier, le premier des maires à avoir connu les affres de la détention.

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Et tous, aussi incroyable que cela puisse paraître, sont accusés des mêmes chefs d’accusation : “association de malfaiteurs”, “atteinte à la sûreté de l’État” et bien d’autres encore… Pour sa part, bien qu’elle soit âgée et en mauvaise santé, Mme Maïmouna Dièye a décidé de se présenter à la convocation des policiers, même si l’issue de cette rencontre ne semble pas trop l’inquiéter. En février 2021, cette “maman des Patriotes” et proche d’Ousmane Sonko avait été arrêtée au domicile du leader des Patriotes lorsqu’une intervention policière avait eu lieu à la cité Keur Gorgui pour “disperser la manifestation spontanée” du 14 février et “remettre une convocation à Ousmane Sonko” dans l’affaire Adji Sarr. Interpellée avec les femmes de Pastef, la présidente du mouvement avait été libérée par le juge du tribunal des flagrants délits.

Interrogée par Kéwoulo, elle a fait savoir que “tout cela ne relève que de l’intimidation”. Elle a déclaré qu’elle était prête à affronter son destin, même si ni son âge ni sa “santé précaire” ne la prédestinent à endurer cette épreuve que le régime de Macky Sall semble lui réserver. Il convient de rappeler que de nombreuses sources ont indiqué que la prochaine étape de la traque des membres de Pastef consisterait à destituer les maires proches de Sonko et à mettre en place des délégations spéciales dans les municipalités dirigées par des membres de Pastef, élus en masse sous la bannière de “Yewwi-Askan Wi” lors des dernières élections locales.

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