La tête décapitée d’une femme non identifiée retrouvée dans un parc parisien

Les parties du corps d’une femme ont été déterrées dans un parc populaire du nord-est de la capitale française au milieu d’un mystère sur l’identité de la victime.

La macabre découverte a été faite dans une zone boisée du parc des Buttes-Chaumont, un lieu prisé des familles et des joggeurs du 19e arrondissement de Paris, conduisant la police à ouvrir une enquête pour meurtre.

Lundi, des employés municipaux sont tombés sur un sac en plastique caché dans des buissons et contenant ce que des sources proches de l’affaire ont déclaré être la région du bassin de la femme.

Les procureurs ont ensuite confirmé mardi matin que la police et le personnel municipal local avaient trouvé des sacs séparés contenant d’autres parties du corps démembré, dont la tête de la victime.

Le parquet de Paris a déclaré que ceux-ci avaient été trouvés sur des voies ferrées désaffectées à côté du parc qui sont pour la plupart fermées au public.

Le maire du 19e arrondissement, François Dagnaud a confirmé que ce sont des ouvriers du parc qui avaient retrouvé la dépouille.

Des équipes médico-légales étaient sur les lieux mardi matin et les enquêteurs ratissent actuellement le parc de 25 hectares (62 acres), qui a été fermé au public. La police examine également les images de vidéosurveillance des rues environnantes.

L’identité de la victime reste un mystère pour l’instant. Une autopsie doit être pratiquée.

Le parquet a ouvert une enquête pour meurtre sous la responsabilité de la brigade criminelle de la police judiciaire de la capitale.

La nouvelle survient quatre mois après que l’enlèvement et le meurtre d’une fillette de 12 ans à deux pas des Buttes-Chaumont ont provoqué choc et indignation à Paris.

Le corps sans vie de Lola Daviet a été retrouvé en octobre dernier entassé dans une valise dans la rue non loin du parc.

Elle avait été agressée sexuellement et assassinée après l’école dans un crime qualifié de “diabolique” par Emmanuel Macron, le président français.

Ligne politique

L’affaire a déclenché une vive polémique politique car le meurtrier présumé était une algérienne souffrant de troubles mentaux, en séjour irrégulier en France et faisant l’objet d’un arrêté d’expulsion.

Eric Zemmour, un politicien d’extrême droite qui s’est présenté à la présidence de la France plus tôt cette année, a qualifié le meurtre de “Francocide”.

L’histoire continue

“Trop de crimes sont commis par des immigrés clandestins qu’on n’a pas pu ou voulu expulser”, Marine Le Pen, leader de l’extrême droite françaisea déclaré au parlement.

Elisabeth Borne, la première ministre française, a demandé à Mme Le Pen de “faire preuve de décence”.

Les parents ont ensuite critiqué les politiciens d’extrême droite pour avoir cherché à marquer des points politiques bon marché sur le dos du meurtre de leur fille.