2023-11-01 18:00:00
Le changement climatique est un problème extraordinairement complexe tant sur le plan environnemental que politique et social. Ces dernières années, les climatologues ont mis en garde à plusieurs reprises contre le conséquences désastreuses que la hausse des températures aura sur le monde tel que nous le connaissons. Dans ce scénario, les scientifiques et certains mouvements sociaux appellent les gouvernements à prendre des mesures pour atténuer les conséquences avant qu’il ne soit trop tard. Souvent, la limite d’augmentation de la température est placée dans 1,5 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels, un chiffre que nous pourrions dépasser dans les années à venir. Mais pourquoi 1,5°C ?
Plus de chaleur, plus d’énergie pour le système
L’effet de serre créé par l’atmosphère terrestre permet à la température sur notre planète d’atteindre environ 14,6 °C. Cette température est la moyenne mondiale, c’est-à-dire que de nombreuses régions la dépassent largement, tandis qu’aux pôles ou à haute altitude, elles restent bien en dessous. Aujourd’hui, en raison de la combustion de combustibles fossiles et d’autres activités humaines, un augmentation accélérée de la concentration des gaz à effet de serre. Cela implique que davantage de chaleur qui nous parvient du Soleil est emprisonnée dans notre planète, donc la température continue d’augmenter.
Le réchauffement de l’Atlantique est un phénomène sans précédent
Entre 1850 et 1900, lorsque des mesures de température précises et routinières ont commencé, La moyenne terrestre mondiale a été estimée à environ 13,5 °C, soit 1,1 °C de moins qu’aujourd’hui. La tendance extraite des données montre que les températures vont continuer à augmenter et que 1,5 °C de superla limite maximale du réchauffement climatique fixée dans l’Accord de Paris de 2015. Cette augmentation des températures est, en fin de compte, une augmentation de l’énergie présente dans le système climatique, qui se traduit par une fréquence accrue des événements météorologiques extrêmescomme les vagues de chaleur, les incendies de forêt, les inondations et les ouragans.
Mais comme nous l’avons vu ces dernières années, de nombreuses régions connaissent des phénomènes extrêmes alors qu’elles n’ont pas encore atteint 1,5 °C. Ceci est dû au fait, avec chaque décimale supplémentaire, la probabilité, l’intensité et la fréquence de leur apparition augmentent. Au cours des trois dernières années, le phénomène La Niña a atténué la hausse des températures, mais l’apparition d’El Niño signifie que dans les années à venir, la température moyenne pourrait augmenter jusqu’à atteindre 1,8 °C de plus qu’à l’ère préindustrielle. Même si une hausse de 1,8°C est peu probable, les climatologues estiment que Les chances de dépasser 1,5 °C au cours des 4 prochaines années sont de 66 %.
Alors c’est fini ?
Bien sûr que non, ce n’est pas parce que la température de 1,5 °C est parfois dépassée que tous les efforts ont été vains. Cependant, il est entre nos mains qu’il n’est pas normal d’être au-dessus de ces températures. Selon le GIEC, pour éviter que la température moyenne de la Terre ne dépasse 15 degrés, l’humanité devrait atteindre émissions neutres en carbone d’ici 2050. Cela nécessiterait un effort mondial, allant d’investissements très importants dans les nouvelles technologies énergétiques à un changement du modèle actuel de production et de consommation.
L’idée est arrêter d’émettre des gaz pour que ceux qui ont été déversés jusqu’à présent s’en aillent, petit à petit, se concentrer à nouveau sur les processus biologiques et géologiques. Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, notamment en ce qui concerne les trois principaux gaz à effet de serre : dioxyde de carbone (CO₂), méthane (CH₄) et du protoxyde d’azote (N₂O). Ces gaz sont responsables de presque 90 % de toute la chaleur du Soleil est plus qu’absorbée par la Terre par rapport à l’ère préindustrielle.
Et la cause est claire : son augmentation. En mai 2023, les concentrations de dioxyde de carbone ont atteint 424 parties par million (ppm), en 2021, les concentrations de méthane ont atteint un record de 1 908 parties par milliard (ppm) et les concentrations d’oxyde d’azote ont atteint un record de 334,5 ppm. Par rapport à l’ère préindustrielle, ces valeurs représentent un augmentation de 150%, 262% et 124% respectivement. Ces gaz ont une durée de vie relativement longue dans l’atmosphère. Par conséquent, parvenir à un équilibre de leurs émissions d’ici 2050 est un objectif possible et, comme le montrent les données, nécessaire.
Qu’est-ce qui peut nous sauver ?
Toutes les actions effectuées s’ajoutent au calcul global. Par exemple, encouragez sources d’énergie renouvelables et la création de nouvelles technologies telles que la fusion nucléaire réduirait considérablement les émissions liées à la production d’énergie. Lui aussi utilisation de nouveaux matériaux de construction Qu’ils ne rejettent pas de CO₂ lors de leur construction contribuerait à la création d’habitats ayant un moindre impact sur l’atmosphère. En outre, il existe des centaines d’initiatives qui cherchent à remplacer les matériaux du quotidien par des matériaux plus durables. technologies de capture CO₂ ont permis de créer une « photosynthèse artificielle » qui stocke le gaz sous forme de composés organiques.
Mais nous ne devrions pas tomber dans le techno-optimisme et penser que de nouvelles et meilleures technologies résoudront le problème comme par magie. Face à une crise mondiale présentant ces caractéristiques, des solutions mondiales sont nécessaires, et ces solutions incluent des mesures politiques et sociales. Enfin, la température n’est qu’un des facteurs qui influencent la santé de la planète. Il existe d’autres variables qui peuvent provoquer un désastre écologique et qui ont également atteint des niveaux inquiétants, comme nous l’avons mentionné dans l’article suivant.
Ils identifient les limites « sûres » de la vie sur Terre. Et nous avons déjà passé plusieurs
Franchir les limites justes et sûres de la vie a permis déclencher un effet boule de neige très difficile à arrêterCes années sont donc cruciales pour l’avenir qui nous attend. Pour l’instant, il est conseillé de continuer à collecter des données, en réduisant les sources anthropologiques de carbone et en surveillant de près les sources naturelles pour observer les changements qui se produisent. De cette façon, nous pourrions agir en conséquence, et ainsi, 1,5°C maximum restera un objectif possible.
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