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La relation amour-haine de Joan Laporta avec le Qatar

La relation amour-haine de Joan Laporta avec le Qatar

2023-06-19 09:00:47

BarceloneAlors que l’équipe de basket du Barça s’est enflammée suite à l’expulsion forcée de Nikola Mirotic quelques heures avant le premier match de la finale de la Ligue Endesa, Joan Laporta s’est laissé photographier au Qatar. Le président exécutif du Barça était accompagné lors de cette surprenante visite du week-end par deux des managers du club avec lesquels il a le plus de contacts au quotidien. D’une part, le responsable du football féminin, Xavier Puig, qui dans la sphère privée entretient une relation de travail et amicale avec Laporta (ils partagent un bureau professionnel à Diagonal à Barcelone) ; et, de l’autre, Joan Soler, responsable de la formation au football qui a rejoint le conseil d’administration après les élections de 2021 parce qu’il avait la puissance financière pour pouvoir faire face à l’approbation. En pré-campagne, il a soutenu le pré-candidat Jordi Farré.

“C’est ma première fois au Qatar. Je suis ravi d’être ici avec mon ami Abdullah al-Attiyah. Je visite la ville [Doha] avec lui. Nous nous sommes promenés dans le centre commercial, qui est comme un palais, et j’apprécie vraiment leur amitié », déclare Laporta dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Elle est enregistrée sur son téléphone portable par Khalid Jassem, un très bon journaliste sportif lié à les puissances du pays, représentées en l’occurrence par Al-Attiyah, président du conseil d’administration de Baladi Holding et homme fort d’une des divisions commerciales du groupe, Baladi Express, qui se veut une référence dans le commerce numérique dans le monde arabe. Cet homme d’affaires qatari s’est rendu il y a quelques semaines au marché du Camp Nou au Barça-Majorque, comme il l’a immortalisé sur une photo rendue publique. Le baladi, soit dit en passant, est une sorte de fromage à pâte molle qui se mange dans Moyen-orient.

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Déjà à cette époque, ARA avait consulté des sources liées aux négociations de parrainage si le lien documenté de Laporta avec Al-Attiyah était lié à tout futur accord pour le Barça. La réponse était qu’il n’y avait rien de concret sur la table, que l’intérêt pour la rencontre qui se révélait dépendait principalement des Qataris liés à Baladi et qu’il est normal que les gens prennent des photos avec le président de Barcelone lorsqu’ils visitent le box-office de Camp Nou. Quelques jours plus tard, Laporta s’est envolé pour l’Arabie saoudite avec son ancien partenaire Pinhas Zahavi et la réaction des bureaux du club a été qu’il n’y avait pas d’accord commercial en place avec de l’argent saoudien et que le voyage était en réponse à une série de contacts au Moyen-Orient.

Ce week-end, après la visite évoquée (et documentée) du président et de deux dirigeants au Qatar, ce journal a de nouveau demandé au Barça, qui a insisté sur le fait que les rencontres avec les émissaires de Baladi Express et la participation aux événements organisés pour l’entreprise à Doha faisaient partie de la agenda “privé et professionnel” de Laporta, Puig et Soler. La réponse coïncide avec les absences du directeur responsable de la zone commerciale, Juli Guiu, et du responsable de la zone économique, Eduard Romeu – qui aura désormais plus de temps à consacrer au Barça – lors d’un voyage qui, selon le Qataris, sert à explorer les “futures pistes de coopération” avec le club blaugrana. Sans Guiu ou Romeu, il semble difficile que cette “coopération” se résume à des parrainages. En revanche, le Barça pourrait bénéficier indirectement des accords que Laporta, Puig et Soler négocient à titre personnel si, comme avancé par RAC1 et culemaniale conseil d’administration est obligé de garantir six millions d’euros pour éviter les sanctions de la Ligue pour violation du budget des sections.

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L’actuel manager de Barcelone a admis que c’était sa première fois au Qatar. Et c’est vrai, car lorsque les cheikhs d’Al-Sadd ont exigé leur présence à Doha pour négocier le licenciement de Xavi Hernández, qu’il avait choisi pour remplacer Ronald Koeman sur le banc de l’équipe première, il a envoyé Rafa Yuste et Mateu German pour faire la gestion concernée.

Devant cette tribune, il reste la position dure que Laporta a exposée à l’égard du parrainage de Qatar Sports Investment (QSI) que le conseil d’administration de Sandro Rosell a approuvé en 2010, peu après avoir pris possession du gouvernement du Barça. “Qu’ils nous expliquent quels pactes cachés il y a avec le Qatar !”, a dénoncé l’avocat barcelonais dans un entretien avec Notez en 2011. Plus tard, lors de la campagne électorale de 2015, il a avoué avoir soupçonné que l’accord avec l’émirat avait des “intérêts cachés” et qu’il n’était pas édifiant de recevoir de l’argent d’une “dictature islamique”.

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Enfin en 2017 il est allé plus loin dans une interview avec le Nation numérique: “Je pense que le Qatar a payé plus que ce que le Barça a expliqué. S’il y a un président [Rosell] que dans l’exercice de ses fonctions, il est accusé de percevoir des commissions illégales et de blanchir de l’argent, pourrait être le lien de tout cela”. Une réflexion qui a conduit le club, alors présidé par Josep Maria Bartomeu, à publier un mémoire en réponse



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