La liberté d’expression est souvent mise à l’épreuve, même dans les pays réputés pour leur tolérance envers les opinions divergentes. Récemment, à Singapour, un militant du nom de Gilbert Goh a été l’objet d’une enquête de la police. Son tort ? Tenir une pancarte portant la mention “Israël-Hamas” au Speakers’ Corner, un espace dédié à la libre expression. Cet incident soulève de nombreuses questions quant aux limites de la liberté d’expression dans ce pays. Dans cet article, nous examinerons de près l’affaire et les discussions qui en découlent sur la scène politique singapourienne.
SINGAPOUR : La police de Singapour a annoncé samedi 21 octobre qu’elle enquêtait sur le militant Gilbert Goh pour avoir brandi une pancarte liée au conflit Israël-Hamas, alors qu’il se tenait devant le Speakers’ Corner du parc Hong Lim.
Plus tôt dans la semaine, mercredi, la police et le Conseil des parcs nationaux ont annoncé qu’ils refuseraient les demandes d’organisation d’événements et de rassemblements publics liés au conflit Israël-Hamas, en raison de problèmes de sécurité publique et de tensions accrues.
Le lendemain, Goh a publié sur Instagram une photo en noir et blanc de lui-même au Speakers’ Corner, avec une pancarte manuscrite qui disait : “La paix, pas la guerre. Israël arrête les massacres à Gaza ! Le Hamas libère tous les otages !”
Une version différente et colorée de la photo a ensuite été publiée ailleurs sur les réseaux sociaux, notamment sur la plateforme Reddit ainsi que par une source d’information alternative, Wake Up Singapore.
La police a déclaré samedi qu’elle était “au courant d’une publication sur les réseaux sociaux montrant un homme tenant une pancarte relative au conflit Israël-Hamas à l’extérieur du Speakers’ Corner, et des enquêtes sont en cours”.
Goh n’a pas été identifié.
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