29 nov 2022 om 04:56Update: 2 minuten geleden
Avec une forte démonstration de force, les autorités chinoises tentent de mettre fin aux protestations croissantes contre la politique stricte du corona. Par exemple, la Chine déploie des agents à grande échelle pour contrecarrer les manifestants.
De Pékin à Hong Kong et de Shanghai à Chengdu, les gens sont descendus dans la rue partout en Chine ces derniers jours. Ils espèrent mettre fin aux confinements et autres règles strictes de corona. Mais le gouvernement chinois n’est pas d’accord.
Il y a donc à Shanghai clôtures bleues placés pour empêcher de nouvelles manifestations. Des centaines de manifestants s’y étaient rassemblés plus tôt pour manifester avec des pages A4 vides. Ces feuilles blanches symbolisent le manque de liberté d’expression.
Mais après le week-end, même descendre dans la rue ne semble plus sans risque. C’est ainsi que la police empêche les gens de vérifier leurs téléphones. Selon un journaliste de Le gardien les agents vérifient si les smartphones contiennent des applications telles que Telegram, Instagram ou Twitter avec lesquelles les messages sur les manifestations peuvent être partagés avec le monde extérieur.
Il n’est pas question d’intimité lors des contrôles. Par exemple, un journaliste de la BBC a filmé lundi comment deux policiers ont forcé une femme photos des manifestations depuis son smartphone. Et mardi, l’agence de presse AFP partage des images d’une action policière similaire.
Malheureusement, ce contenu ne peut pas être affichéNous n’avons pas l’autorisation pour les cookies nécessaires. Acceptez les cookies pour voir ce contenu.
Les manifestants veulent que le président Xi démissionne
Cela montre que la Chine est préoccupée par les protestations croissantes. Ces manifestations sont survenues après un incendie à Ürümqi à Ürümqi, qui a tué dix personnes la semaine dernière. L’incident était selon les manifestants une conséquence directe du confinement strict de la ville.
Les commémorations des victimes se sont transformées en manifestations à grande échelle que nous voyons aujourd’hui. “A bas le Parti communiste et à bas le président Xi Jinping” a été scandé dans plusieurs villes. De telles manifestations ouvertes et généralisées sont rares pour la Chine.
Les manifestants sont convoqués chez eux par la police
Reste à savoir si les manifestations pourront résister à la forte résistance des autorités chinoises. Par exemple, plusieurs rapports font état de manifestants arrêtés, bien qu’il n’y ait pas de chiffres officiels. Le fait que la police surveille de près tout est évident dans les appels téléphoniques que les manifestants reçoivent après les manifestations.
Alors écrit Le gardien à propos d’une femme à Pékin qui, comme ses cinq amis, a reçu un appel de la police lundi soir. Il voulait tout savoir sur la manifestation. “L’agent a demandé très précisément combien de personnes étaient là, à quelle heure j’y allais, comment j’en avais entendu parler”, a-t-elle déclaré au journal britannique. Elle dit de “faire de son mieux pour continuer à protester”.
Pendant ce temps, la Chine utilise également la censure comme une arme. Les messages critiquant la politique corona sont supprimés en masse. Et avec des comptes spéciaux Chine places spam répandu sur Twitter pour empêcher les gens de trouver des informations sur les manifestations. Par exemple, les autorités espèrent que les manifestations s’apaiseront progressivement.