La NASA dévoile une incroyable photographie d’Uranus prise par le satellite James-Webb

L’espace est de ces endroits où le spectacle est sans arrêt flamboyant. Un coup, on peut observer une pluie d’étoiles filantes, l’autre, on découvre un nuage de poussière en forme de point d’interrogation…

Ce lundi 18 décembre 2023, la Nasa a dévoilé l’un des derniers clichés du satellite James-Webb. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la photographie est tout bonnement incroyable.

Avec sa sensibilité exquise, Webb a capturé les anneaux intérieurs et extérieurs sombres d’Uranus, y compris l’insaisissable anneau Zeta – l’anneau extrêmement faible et diffus le plus proche de la planète. Il a également photographié bon nombre des 27 lunes connues de la planète, et a même vu quelques petites lunes à l’intérieur des anneaux.

Uranusque le commun des mortels imagine comme une sombre planète bleue, est dévoilée sous de nombreuses facettes. James-Webb a aussi pu immortaliser « plusieurs tempêtes brillantes » pouvant également « être observées près et au-dessous de la frontière sud de la calotte polaire », comme l’indique la Nasa.

À propos d’Uranus

Uranus est la septième planète après le Soleil. Elle est la troisième plus grande planète en termes de diamètre (25 362 km), derrière Saturne (28 232 km), et surtout, l’immense Jupiter (69 911 km). Pour rappel, la Terre, c’est 6731 km de diamètre. Par contre, Uranus est « la deuxième planète la moins dense », de notre système.

Elle est principalement constituée de fluides tourbillonnants. Aussi, nul vaisseau ne pourrait s’y poser. Et de toute façon, « il ne serait pas non plus capable de voler indemne dans son atmosphère. Les pressions et températures extrêmes détruiraient un vaisseau spatial métallique ». Il y fait, au minimum, – 224,2 °C et les vents peuvent atteindre 900 km/h.

C’est l’astronome William Herschel qui l’a découverte en 1781, « même si au départ, il pensait que c’était une comète », note la Nasa sur son site internet.

Elle est située à 19,8 unités astronomiques du Soleil. Il faut quelque deux heures et quarante minutes (contre huit pour la Terre), pour que la lumière du Soleil l’atteigne.

Uranus, qui dispose de 27 lunes, met plus ou moins 17 heures à faire un tour complet sur elle-même ce qui fait de courtes journées là-bas. A contrario, une année uranienne équivaut à 84 années terrestres, étant donné le temps qu’il lui faut pour faire le tour du Soleil.

Fait amusant : l’équateur d’Uranus est presque à angle droit par rapport à son orbite. Ce qui fait que « pendant près d’un quart de chaque année uranienne, le Soleil brille directement au-dessus de chaque pôle, plongeant l’autre moitié de la planète dans un hiver sombre de 21 ans ».

À noter aussi qu’Uranus est l’une des deux planètes à tourner d’est en ouest avec Vénus. Les six autres tournent d’ouest en est.

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