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La mission MMX : Un projet audacieux pour explorer les lunes de Mars

La mission MMX : Un projet audacieux pour explorer les lunes de Mars

Connaissez-vous ce projet fantastique, audacieux, unique, de rouler sur la principale lune de Mars ? La mission Mars Moons Explorer – MMX – de l’agence spatiale japonaise (Jaxa) prévoit de quitter la Terre à la fin 2024, afin d’étudier Phobos et Deimos, d’analyser leur surface, de prélever des échantillons et les rapporter sur Terre. La France apporte à ce projet une importante contribution.

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Voici une magnifique mission digne du programme japonais Hayabusa, qui a permis par deux fois de rapporter sur terre des échantillons d’astéroïdes. Lors de la mission Hayabusa-2, le Cnes et l’agence spatiale allemande (Centre aérospatial allemand ou DLR) avaient embarqué à bord avec l’expérience Mascot, une boîte capable de se déplacer toute seule à la surface de l’astéroïde. La mission Explorateur des lunes de Mars (MMX) durera 5 ans, du décollage au retour d’échantillons dans le désertdésert australien, dont trois ans en orbiteorbite martienne.

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Comment le rover Idéfix roulera sur Phobos ? © DLR

Aujourd’hui, le trio de choc se reforme. Près de quatre ans après l’avoir annoncé, le Cnes, la Jaxa et DLR ont signé un accord de partenariat au Salon de l’Air et de l’Espace, tandis que le vagabondvagabond a terminé son assemblage, et se prépare à être livré au Japon en septembre. « Nous sommes très fiers de participer à MMX, un grand merci à la Jaxa », précise Philippe Baptiste, directeur général du Cnes.

Le rover de 25 kilos a été développé en un temps très court, à savoir trois à quatre ans, ce qui est impressionnant au vu de la complexité de ce qu’il doit accomplir. Le rover est actuellement en salle blanche à Toulouse, où il subit des tests. Le Cnes y a notamment apporté l’ordinateurordinateur de bord, les sous-systèmes de puissance électrique, ainsi que d’autres composants.

Il s’appellera Idéfix

Lors de la signature officielle du partenariat, le nom du rover a été enfin révélé : il s’appellera Idéfix, comme le fidèle compagnon d’Obélix. Ce choix nous rappelle que le tout premier satellite français mis en orbite s’appelait Astérix. Pour l’occasion, nous avons posé quelques questions à Philippe Baptiste, directeur général du Cnes.

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Philippe Baptiste : C’était assez facile en Allemagne car la bande dessinée y est très populaire. On a d’ailleurs prévu de leur offrir une collection complète ! Et nos amis japonais étaient assez ouverts car ça reste un rover franco-allemand.

Futura : Ce nom est clairement un retour dans l’histoire du spatial français…

Philippe Baptiste : Il y a un double appel. D’une part, le rover est petit, agile, et résilientrésilient. C’est aussi un rappel historique à Astérix, mais il ne faut pas chercher beaucoup plus.

Philippe Baptiste : Les équipes se connaissaient en bonne partie. On a fait des réunions très régulièrement au plus haut niveau avec Walther Pelzer [directeur de la DLR, ndlr] pour suivre le projet, voir où étaient les difficultés, et pour coordonner tous les partenaires car il y en a plusieurs en Allemagne tandis qu’en France, c’est chapeauté par le Cnes.

Futura : Outre le rover et le spectromètre Mirs, le Cnes apporte également à MMX sa compétence en dynamique du vol. Est-ce la première fois ?

Philippe Baptiste : On l’a déjà fait avant. Nous avons beaucoup d’équipes qui travaillent là-dessus. C’est un des grands challenges, à la fois pour la sonde et pour le rover, car on ne connaît pas la géométrie de Phobos, ni précisément sa gravimétriegravimétrie. C’est une patate avec une gravimétrie très faible. Par conséquent, il va falloir l’identifier, la calculer et faire la dynamique du vol qui correspond pour pouvoir faire l’approche en fonction.

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