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La maladie du cerf zombie : une menace pour l’homme ?

La maladie du cerf zombie : une menace pour l’homme ?

Aux États-Unis, la maladie du dépérissement chronique se répand dans les forêts et met en alerte les scientifiques. Plus de 800 cerfs et élans atteints en sont atteints dans le seul État du Wyoming. Si aucune contamination n’a été observée chez l’humain, l’évolution de la maladie est scrutée de près.

C’est un premier cas détecté dans le parc de Yellowstone aux Etats-Unis fin décembre qui a ravivé l’inquiétude autour de cette affection. La propagation de la maladie du dépérissement chronique (MDC), également surnommée “maladie du cerf zombie”, qui sévit chez les cervidés outre-Atlantique, suscite l’inquiétude des spécialistes depuis plusieurs années maintenant. Mais selon un article paru dans La conversation paru ce lundi 19 février, cette dernière continue de gagner du terrain aux Etats-Unis, avec pas moins de “800 échantillons positifs chez des cerfs, élans dans le seul Etat du Wyoming (Etats-Unis)”. Toujours selon le média qui mentionne plusieurs rapports, entre 7000 et 15.000 animaux infectés seraient consommés par l’homme chaque année.

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Si aucune contamination n’a été observée chez l’être humain pour l’heure, l’évolution de la maladie est scrutée de près.

Qu’est-ce que cette maladie ?

La maladie du dépérissement chronique est maladie dégénérative qui attaque le système nerveux central des animaux infectés et provoque “une myriade de symptômes tels que la léthargie, des pertes d’équilibre, de la bave et un regard vide”, détaille La conversation. À l’instar de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), plus connue sous le nom de “maladie de la vache folle”, elle est provoquée par un agent infectieux appelé “prion”. “La MDC des cervidés endommage des parties du cerveau et provoque généralement un déclin progressif de l’état corporel, des changements de comportement, une salivation excessive et finalement la mort”, expliquait de son côté un article du département de la santé de l’Etat de New York datant de 2011.

D’où le surnom donné à la maladie qui génère chez les animaux atteints une démarche titubante et un “regard vide” très caractéristique.

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Quid d’une transmission à l’humain ?

À l’approche de la saison de la chasse, le Centre américain de contrôle des maladies avait ainsi mis en garde en décembre dernier contre la consommation de viande d’animaux présentant de tels signes et potentiellement infectés. Leur crainte : que la maladie ne se propage à l’homme. Des études ont en effet déjà démontré que les cellules humaines peuvent être infectées, dans des conditions de laboratoire. Outre la menace d’une transmission directe, les scientifiques s’inquiètent également d’une potentielle contamination du sol ou encore de l’eau.

A titre de rappel, la maladie de Creutzfeld-Jacob ou “vache folle” chez les bovins avait entrainé dans les années 1990 au Royaume-Uni pas moins de 178 morts humaines et l’abattage de plusieurs millions d’animaux.

Des cas en Europe ?

C’est au début des années 2010, que la maladie du “cerf zombie” a été repérée pour la première fois sur le continent nord-américain, au Canada et aux Etats-Unis. Elle a depuis été repérée en Europe du Nord avec des cas recensés en Norvège notamment en 2016 où le gouvernement surveille depuis les populations de cervidés.

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Dans ce contexte, les spécialistes alertent sur la nécessité d’une coopération internationale afin de mieux contrôler la maladie.
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2024-02-22 21:14:34

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