La Commission des droits du Canada a récemment affirmé que Noël était une fête discriminatoire, favorisant injustement la religion chrétienne dans le calendrier, au détriment des minorités religieuses.
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Certains considèrent cette affirmation comme une erreur, mais en fait, elle représente l’aboutissement logique du multiculturalisme canadien.
Je m’explique.
Multiculturalisme
Dans la logique multiculturaliste, toutes les cultures doivent être mises sur un pied d’égalité au pays, que ce soit la culture de la société d’accueil ou celle des nouveaux arrivants.
Alors, pourquoi les fêtes chrétiennes devraient-elles être privilégiées dans le calendrier?
Certains pourraient dire que nous sommes en Occident, et que les immigrants s’installant ici connaissent la culture dans laquelle ils s’installent. Une bonne intégration consisterait à respecter cette culture.
L’idéologie multiculturaliste s’en moque.
Elle considère que l’identité des sociétés occidentales est arbitraire, et leur déchristianisation symbolique, comme vouloir retirer Noël du calendrier, ou du moins le rendre optionnel, est le point culminant de leur déconstruction identitaire.
Cette contestation de Noël qui parcourt le monde occidental prend d’autres formes ailleurs. En France et en Belgique, les municipalités contrôlées par la gauche radicale proposent désormais un Noël sans traditions.
La fête de Noël est conservée, mais son sens est modifié pour correspondre à l’idéologie diversitaire dans toutes ses dimensions. Même le père Noël est concerné et flirt avec l’idée de devenir un iel Noël.
Culture
Face à cela, nous avons le droit de défendre notre culture, nos traditions, notre folklore, sans mauvaise conscience.
Nous avons quand même le droit de résister aux idéologues qui veulent détruire nos identités.