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La GRC enquête sur les postes de « police » chinois au Canada. Voici ce qu’il faut savoir – National

La GRC enquête sur les postes de « police » chinois au Canada.  Voici ce qu’il faut savoir – National

La GRC a déclaré qu’elle enquêtait sur «des rapports d’activités criminelles en rapport avec de soi-disant postes de ‘police’ chinois» au Canada.

Safeguard Defenders, une organisation panasiatique de défense des droits humains basée en Espagne, accusée en un rapport de septembre que la Chine a établi trois « stations-service » de police à l’étranger au Canada en accord avec des associations dirigées par des Chinois comme tactique pour capturer des individus ciblés par le gouvernement chinois.

Dans une déclaration à Global News, la GRC a déclaré qu’elle “prend très au sérieux les menaces à la sécurité des personnes vivant au Canada et est consciente que des États étrangers peuvent chercher à intimider ou à nuire à des communautés ou à des individus au Canada”.

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« Il est important que tous les individus et groupes vivant au Canada, quelle que soit leur nationalité, sachent qu’il existe des mécanismes de soutien en place pour les aider en cas d’ingérence étrangère potentielle ou de harcèlement et d’intimidation soutenus par l’État.

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L’agence a déclaré qu’elle ne pouvait pas commenter davantage car l’enquête est toujours en cours.

Safeguard Defenders a allégué qu’il y avait 54 commissariats de « police » chinois opérant dans le monde, avec une majorité en Europe. Les trois stations canadiennes se trouvent dans la région du Grand Toronto, a indiqué le groupe.

Le rapport cite des allégations chinoises selon lesquelles ses forces de police ont « persuadé » 230 000 personnes vivant à l’étranger de retourner « volontairement » en Chine pour faire face à d’éventuelles accusations criminelles.

Bien que l’on ne sache pas quelles sont les accusations, Safeguard Defenders a déclaré que ces postes de police représentaient un “risque pour l’état de droit international et la souveraineté territoriale”.

Radio-Canada a été le premier à rendre compte mercredi de l’enquête en cours de la GRC sur les postes de «police» chinois.

Dans un Globe et Courrier rapport sur les inquiétudes croissantes concernant les postes de «police» chinois au Canada publié en septembre, un porte-parole de la GRC a déclaré aux journalistes que la force ne commenterait pas les «rapports ou déclarations des médias non corroborés».

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Le porte-parole a ajouté que les policiers étrangers « peuvent être envoyés au Canada dans le cadre de missions diplomatiques ou consulaires, exerçant des fonctions de représentation ou de liaison ».

Le député conservateur Michael Chong, qui est également porte-parole du parti en matière d’affaires étrangères, a déclaré dans un tweet à la suite du reportage de la CBC qu’« il s’agit d’une intrusion scandaleuse dans la souveraineté canadienne ».

Global News a contacté l’ambassade de la République populaire de Chine mais n’a pas eu de réponse à temps pour la publication.

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La GRC déclare que les personnes qui se sentent menacées en ligne ou en personne doivent signaler les incidents à leur police locale. Dans les cas où quelqu’un est en danger immédiat, il doit appeler le 9-1-1 ou contacter son service de police local.

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Les particuliers peuvent également communiquer avec le Réseau d’information sur la sécurité nationale de la GRC par téléphone au 1-800-420-5805 ou par courriel.

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