De l’évolution, l’espèce humaine a reçu deux beaux cadeaux : un gros cerveau et, du moins du côté mâle, un gros pénis. En moyenne et en érection, le sexe masculin s’étalonne autour de 131 millimètres de longueur, 35 millimètres de diamètre et 116 millimètres de circonférence.
Peut-être pas folichon dit comme ça, mais le fait est que, toutes proportions gardées, nous en sommes au double du chimpanzé notre plus proche cousin, et au quintuple du gorille certes un peu plus éloigné sur l’arbre généalogique des primates, mais tout de même archiviril. Sans compter qu’il n’y a pas que la taille de son sexe qui fait le propre de l’homme.
La « dépendance au sentier »
Car avec son renflement terminal du gland en chapeau de champignon, relié à la verge par une mince languette de tissu muqueux, le frein, juste en dessous de l’urètre, la forme du pénis humain est tout à fait unique dans le règne animal en général, et simiesque en particulier. Une spécificité morphologique redoublée par la crête coronale du gland qui, à l’endroit de sa jonction avec la verge, la dépasse en largeur.
Pourquoi le pénis humain a-t-il cette forme ? Et à quoi cela sert-il ? En biologie évolutionnaire les réponses à ces questions ne débouchent pas forcément sur une adaptation stricto sensu – un trait qui aurait directement donné à ses porteurs un avantage concurrentiel en termes de survie et, surtout, de reproduction.
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2023-12-03 19:30:00
