La troisième victoire de Fribourg face à Genève dans les derbies rappelle que les Grenat peinent en championnat. Et à Fribourg, Christoph Bertschy brille.
“C’est frustrant, il n’y a pas d’autre mot, désolé.” Le capitaine du GSHC, Noah Rod, s’excuse pour son langage un peu cru. “On sait que Fribourg est une équipe en forme, tout leur réussit, un peu comme nous l’année dernière”, poursuit le numéro 96. “Ce soir, on leur a donné trop d’opportunités, on leur a laissé trop d’espace et contre une équipe en forme, ça ne pardonne pas.”
Pour effacer le score de 6-1, les Aigles ont la chance de recevoir les Dragons samedi soir dans un match à ne pas rater. “On doit se bouger pour le match de demain”, insiste Noah Rod. “Il n’y a pas grand chose à expliquer, on n’était pas dans le coup ce soir. Et ça commence à faire beaucoup de soirs où on n’est pas dans le coup. Il ne reste pas beaucoup de temps en saison régulière. Peut-être qu’il manquait ce sentiment d’urgence.”
Bertschy impressionne
Dans l’autre vestiaire, ce sont les sourires des Fribourgeois toujours invaincus en 2024. Mottet, Wallmark, Sörensen, traversent tous une période faste. Et que dire de Christoph Bertschy?
Quand on lui rappelle qu’il a marqué 11 points (7 buts) en huit matches, le Fribourgeois est presque surpris. Et humble. “Je ne compte pas, je me prépare toujours de la même manière pour être constant. Si je ne marque pas, j’essaie d’aider l’équipe différemment. C’est ce qui définit le joueur que je suis. Si on gagne 2-1 et que je bloque un tir à la fin, c’est parfait. Quand tu perds, c’est vraiment différent.”
Il retrouve cette touche qu’il avait lors de la saison 2020/21 avec Lausanne. Il avait alors marqué 40 points (23 buts) en 51 matches. Il avait même connu une séquence de 9 points (7 buts) en huit matches en avril juste avant les play-offs.
“C’est vrai que les derniers matches se sont bien passés”, admet-il. “Peut-être que le puck colle mieux à la canne, peut-être que je serre un peu moins la canne. Quand ça va bien, tu as cette patience, mais je ne peux pas l’expliquer mieux que ça. Je suis dans la zone, mais j’essaie de l’être tout le temps en fait.”
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
