La démo de S.T.A.L.K.E.R. 2 à la Gamescom déçoit la presse spécialisée

Présent “behind closed doors” à la Gamescom, S.T.A.L.K.E.R. 2 s’est laissé approcher pour la première fois par la presse spécialisée. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce premier contact a été assez “brut”.

Parmi les classiques du FPS sur PC, on retrouve l’incontournable S.T.A.L.K.E.R., un jeu de survie prenant place dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, en Ukraine. En développement depuis des années, sa suite s’est enfin révélée à nous à travers une démo d’une vingtaine de minutes.

Développé par une équipe ukrainienne, le jeu a subi de multiples reports suite à la guerre menée par le Kremlin contre l’Ukraine, au point de forcer une partie des équipes à se délocaliser. Bien avant l’invasion, le développement de S.T.A.L.K.E.R. 2 avait toutefois déjà connu des déboires, avec de multiples reports et quelques polémiques également. Cette fois, c’est toutefois plus ou moins entré dans le marbre, le jeu sortira début 2024. Le projet a bénéficié d’un apport de cash avec l’exclusivité Xbox signée avec Microsoft. Ce qui devrait, logiquement, garantir sa sortie.

La démo qui nous était proposée à la Gamescom était extrêmement courte – 20 minutes de gameplay seulement, sans aucun briefing des développeurs ni information sur son contenu. Selon notre expérience, il est probable qu’elle retraçait la première mission du jeu, ou en tout cas l’une des premières.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le premier contact avec le jeu a été brutal. Si visuellement le jeu est “correct”, on est loin des visuels que l’on a pu apercevoir dans les bandes-annonces du jeu dévoilées jusqu’ici. Les modélisations des personnages sont basiques, les animations faciales et animations d’un autre temps et surtout le jeu est bugué jusqu’à l’os. Durant notre session, on a même eu droit à un crash qui nous a obligé à recommencer la démo. Les bugs d’affichage sont également nombreux. Et c’est sans parler du système de respawn totalement foireux, qui vous fait réapparaître à quelques mètres d’un ennemi, qui peut joyeusement commencer à vous canarder avant même que vous ne puissiez répliquer.

Dans la mission qui nous était proposée, notre personnage se faisait attaquer par un chien, dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, qu’il parviendra à repousser. Celui-ci explosera alors dans une gerbe de sang. Sans le savoir, le joueur l’a poussé dans une anomalie. Un PNJ explique brièvement les règles du jeu, précisant qu’il faut utiliser une vis pour faire disparaître l’anomalie quelques instants et en profiter pour se faufiler. Le PNJ nous a ensuite confié une mission : ramener des vivres à un camp situé à quelques centaines de mètres de là. Et de nouveau, c’est un joli foutoir, puisqu’à notre arrivée, on découvre une armée de chiens qui s’attaquent à un pauvre bougre armé d’un fusil, qu’il faut donc secourir – non, parce qu’en fait, on ne nous précise pas qui est amical et qui ne l’est pas. La suite? Une succession de gunfights d’une pauvreté abyssale. A chaque mort, vous respawn à quelques mètres des ennemis, qui accourent vers vous des quatre coins de la carte de façon totalement surréaliste. Une balle dans la tête suffit à s’en défaire. En revanche, un coup de fusil à pompe dans l’abdomen ne fera même pas vaciller un ennemi. Pour tuer, il faut viser la tête, car tout le monde semble avoir un gilet pare-balles couvrant la quasi totalité du corps. Les tirs dans le bras ou dans les jambes ne semblent pas non plus beaucoup affecter le comportement des ennemis.

Et si le jeu parait assez jolis avec ses vastes panoramas, la pauvreté des textures et détails saute aux yeux dès qu’on se rapproche d
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