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La crise en mer Rouge et le piège contre l’Occident : ce qui se cache derrière la puissance des Houthis

La crise en mer Rouge et le piège contre l’Occident : ce qui se cache derrière la puissance des Houthis

2024-01-26 09:28:41

Près de trois semaines après le début campagne militaire lancé par les États-Unis avec le soutien du Royaume-Uni contre le Houthisles miliciens yéménites continuent de menacer le trafic commercial dans la zone située entre mer Rouge et le golfe d’Aden. Hier, de nouveaux affrontements ont eu lieu entre le mouvement chiite pro-iranien et les navires de guerre américains qui tentaient de protéger les navires marchands. QatarEnergy, la compagnie pétrolière publique du Qatar, a averti que la situation dans la région pourrait avoir un impact surprogrammation de certaines livraisons de gaz naturel liquéfié». Des résultats impressionnants pour un groupe considéré jusqu’à récemment désorganisé et manquant de moyens et qui ont surpris analystes et décideur politique.

La croissance des Houthis

Le mouvement armé est né dans les années 1990 Yémen tirant son nom de leur fondateur, Hussein al Houthi, et est officiellement connu sous le nom d’Ansar Allah (les partisans de Dieu). Leur cause originelle était la chute d’un régime, celui d’Ali Abdullah Saleh, considéré comme corrompu. La guerre en Irak de 2003 a radicalisé le groupe et désormais le gouvernement local, avec le soutien deArabie Saoudite, a tenté en vain d’éliminer les rebelles. Une lutte qui depuis 2014 s’est transformée en une guerre civile dévastatrice.

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Les Houthis occupent le nord du Yémen et contrôlent la capitale Sanaa et le port stratégique de Hodeida. Leur domination n’a pas été affectée par l’intervention depuis 2015 des forces de Riyad et des Émirats arabes unis demandée par le gouvernement yéménite qui a son quartier général provisoire à Aden. Après le 7 octobre, ils ont commencé à lancer des attaques dans la région en solidarité avec le mouvement sunnite. Hamas et, avec ce dernier et la galaxie des mouvements chiites en Irak, en Syrie et au Liban, ils constituent aujourd’hui un Axe de résistance dirigé en grande partie depuis Téhéran.

La force des rebelles yéménites

Ce qui garantit le « succès » des miliciens yéménites, c’est le soutien qu’ils reçoivent deL’Iran c’est oui Hezbollah. Les responsables occidentaux ont confirmé au le journal Wall Street que le régime théocratique envoie aux rebelles des armes de plus en plus sophistiquées, utilisées pour maintenir sous attaque une route maritime vitale. Parmi les expéditions envoyées figurent des outils permettant de brouiller les signaux des drones et des composants pour fusées et missiles à longue portée. Le New York Times rapporte que je fedayn avec la prise de la capitale il y a une dizaine d’années, ils sont entrés en possession de l’arsenal de l’armée régulière et pendant le conflit contre les Saoudiens, ils ont développé la capacité de cacher des armes dans les zones urbaines et de lancer des missiles depuis l’arrière des véhicules pour ensuite disparaître.

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Des conseillers du mouvement iranien et libanais sont également présents sur place pour aider à planifier les opérations de piraterie. L’homme de référence de Téhéran au Yémen est le général Abdul Reza Shahlai, qui a échappé à une tentative d’assassinat avec des drones la nuit même où Washington a éliminé le général en 2020. Qassem Soleimani. Une prime de 15 millions de dollars lui est attachée.

L’escalade contre les Houthis

Les Américains, avant de recourir aux bombardements, ont tenté de saper le pouvoir des Houthis en ciblant la fourniture d’armes. Un exemple en est l’enlèvement effectué le 11 janvier. Navy Seal d’un navire transportant une technologie militaire iranienne avancée. Au cours de cette mission, deux soldats américains ont cependant été tués.

Les États-Unis envisagent actuellement unescalade contre les miliciens qui combinerait une campagne de bombardements plus agressive contre les sites d’où partent les missiles avec des opérations visant à bloquer le transfert d’armements par Téhéran. Un plan qui devra être soigneusement calibré pour éviter une intervention directe du régime américain ayatollah. De son côté, Ali Bagheri, vice-ministre iranien des Affaires étrangères, a nié le rôle de son pays dans la crise actuelle, déclarant que «la résistance dispose de ses propres outils et agit en fonction de ses propres décisions et capacités». Les analystes ont déjà fait remarquer que l’Iran est désormais expert dans l’art de nier toute responsabilité pour ses propres actes. Procuration et en demandant aux autres de faire le sale boulot. Mais le compte à rebours des instigateurs de ces initiatives irresponsables se rapproche désormais.

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