Amy BA
Les autorités de la République centrafricaine ont officiellement annoncé leur collaboration militaire avec les États-Unis dans le but de former les forces de sécurité nationales. Cette annonce survient suite à la diversification des alliances du pays, à la suite de la rupture des accords de défense avec la France et de la collaboration avec la société paramilitaire russe Wagner. Le gouvernement centrafricain exprime son souhait de s’ouvrir sans réserve à différentes partenariats internationaux.
Des informations rapportées par RFI et confirmées par les responsables à Bangui révèlent la présence d’employés de la compagnie de sécurité privée américaine Bancroft, qui préparent l’implantation du groupe dans le pays pour offrir des programmes de formation et investir dans divers secteurs.
L’ambition de la Centrafrique est de reconstruire son armée en s’appuyant sur l’assistance de plusieurs pays, notamment les États-Unis, qui proposent de former des soldats centrafricains à la fois sur le territoire centrafricain et américain. Le porte-parole présidentiel affirme une politique d’ouverture et de collaboration avec tous les partenaires potentiellement utiles à la reconstruction des forces armées et de sécurité du pays.
Parallèlement, le mandat de la MINUSCA, la mission de l’ONU en Centrafrique, a été renouvelé pour un an malgré une abstention notable de la Russie lors du vote. La Centrafrique semble donc déterminée à maintenir un équilibre dans ses relations extérieures, en tissant des liens avec divers alliés internationaux.