Oh, et sur la colline se trouvait Stephen Strasburg, terminant une saison frustrante et interrompue par des blessures avec six manches de balle à deux points – un certain élan pour l’hiver. C’est tout un noyau autour duquel construire une équipe.
Il y a des raisons pour lesquelles, lorsque les Nationals sont entrés sur le terrain lundi soir au Dodger Stadium, Turner était l’arrêt-court de départ pour s’opposer à Los Angeles; pourquoi Harper a remporté le deuxième de ses deux prix MVP avec les Phillies de Philadelphie ; pourquoi Rendon termine la saison sur la liste des blessés des Angels de Los Angeles ; et pourquoi l’avenir incertain de Soto est le seul scénario qui compte pour les ressortissants de la coquille d’eux-mêmes.
Un échange de Soto d’ici la date limite de mardi prochain reste une possibilité distincte. Aussi choquant que cela puisse être, il y a des raisons indéniables et justifiables pour que les Nationals le déplacent. Les détails de la raison – l’échec à parvenir à un accord sur une prolongation de contrat à long terme, une tentative de maximiser le retour des prospects qui pourraient aider à reconstruire la franchise – ont été décomposés et analysés avant même que nous sachions si un accord peut être conclu.
Mais le départ potentiel de Soto – que ce soit la semaine prochaine, pendant l’intersaison ou via une agence libre dans 2 ans et demi – donne de l’oxygène à un récit gênant : les Nationals ne peuvent pas conserver leurs propres joueurs.
“C’est le business qui fait partie du baseball qui est – eh bien, pas inévitable, parce que vous pouvez peut-être l’éviter un peu”, a déclaré Turner la semaine dernière au All-Star Game, où il a commencé pour la Ligue nationale avec “Dodgers” blasonné sur sa poitrine. “Mais ça arrive.”
C’est arrivé, et c’est arrivé, aux Nationals. Chacune de ces situations est unique et a sa propre dynamique, à laquelle nous reviendrons. Mais la vue grand angle offre des préoccupations pas si flatteuses : les Nationals doivent être bon marché. Les Nationals lowball leur propre. Qu’est-ce qui ne va pas avec Washington ?
Oubliez l’exactitude de chacune de ces conclusions, souvent tirées de loin. C’est un fait que les Nationals ont développé et élevé ces joueurs d’enfants à stars – et n’en ont enfermé aucun.
Eh bien, ils en ont enfermé un. Et ce contrat étrangle la franchise.
Une partie de moi pense qu’il est inutile de remettre en cause chacune des autres circonstances – sauf que la totalité d’entre elles définit où la franchise était autrefois et où elle se trouve maintenant. Commençons donc par la star qui est restée : Strasbourg. Il a signé pour la première fois une prolongation de 175 millions de dollars sur sept ans en mai 2016, alors qu’il était à moins de six mois de l’agence libre – un développement étonnant. Après avoir remporté le prix MVP des World Series en 2019, il a exercé une clause de non-participation dans cet accord pour devenir un agent libre – seulement pour signer un accord de 245 millions de dollars sur sept ans avec l’équipe qui l’a repêché en premier en 2009.
Je ne vais pas me cacher. Au moment de ce contrat, j’ai écrit: «Cela me semble juste. C’est ainsi que cela aurait dû se terminer.
Il y a une analyse “d’expert” pour vous. Au cours des trois saisons qui ont suivi, Strasbourg n’a fait que huit titularisations. Après un retour avorté d’une opération chirurgicale pour soulager le syndrome du défilé thoracique, on ne sait pas s’il recommencera. En relation: Depuis 2020, seuls l’Arizona et Pittsburgh ont perdu plus de matchs que les Nationals – qui chargent rapidement par derrière, traînant 198-196 avant lundi soir. Leur jeu sur cette séquence se traduit par un rythme de 100 défaites en une saison. C’est toute une chute.
Strasbourg n’est pas arrivé premier dans tout cela, mais son statut – gagner 35 millions de dollars par an pour ne pas pitch – a le plus d’impact sur l’organisation. Il y a eu du drame et de l’angoisse à propos du départ de Harper en agence libre, mais à la fin, il a obtenu les 330 millions de dollars qu’il voulait – sans report, comme les Nationals l’avaient offert – des Phillies. Les Nationals ont remporté les World Series l’année suivante sans lui. Je ne croirai jamais que les Nats étaient meilleurs parce qu’il est parti, mais ils pourraient certainement survivre – et même prospérer.
Le départ de Rendon a presque été télégraphié alors même que les Nationals revenaient d’un départ de 19-31 en 2019 pour atteindre les séries éliminatoires et le blitz vers le titre. Le joueur de troisième but – le dernier véritable succès de sélection et de développement des Nats, le héros du match 7 qui a battu Zack Greinke pour mettre en place Howie Kendrick – n’a jamais semblé entièrement amoureux de Washington ou de l’organisation. Il se souciait de ses coéquipiers et il se souciait de gagner. Mais alors que Harper semblait toujours avoir un pied dans la porte, Rendon semblait toujours en avoir un.
Il y a des gens dans l’organisation qui auraient préféré signer Rendon pour les sept ans et 245 millions de dollars qui sont allés à Strasbourg – et c’étaient exactement les termes de l’accord de Rendon avec les Angels. Mais le mandat de Rendon dans le comté d’Orange a été cahoteux – son pourcentage de base plus slugging au cours de ses trois dernières saisons avec les Nats était de 0,953, et lors de ses trois saisons avec les Angels, il est de 0,780 – et il est absent pour l’année avec une blessure au poignet. Balle esquivée ? Avec le recul, peut-être. Mais seulement avec du recul.
Turner est toujours le plus difficile à prendre – jusqu’à présent. Tant de choses ont été prises dans la décision des Nationals d’échanger tout ce qui n’était pas cloué l’été dernier : leur record à l’époque, l’incapacité de Strasbourg à lancer, le système agricole mince, leurs perspectives pour 2023. Tout cela a contribué, et s’il y a un jour où Keibert Ruiz est le receveur de Josiah Gray dans un match d’après-saison – eh bien, ça en vaudra la peine, car ce sont les éléments clés qui sont revenus des Dodgers pour Turner et Max Scherzer.
Mais ce futur jeu d’octobre difficile à voir d’ici mettra-t-il également Soto dans le bon champ?
“J’adorerais le voir jouer toute sa carrière à Washington parce que c’est un joueur de franchise et je ne pense pas que des gars comme lui devraient être licenciés ou partir”, a déclaré Turner. “Ils devraient faire tout ce qu’ils peuvent pour les garder, à mon avis.”
Il parlait de Soto, dont l’avenir est incertain parce qu’il a refusé une prolongation de 440 millions de dollars sur 15 ans – et les Nats ne semblent pas enclins à l’augmenter. Mais Turner aurait pu parler de n’importe lequel de ces nationaux d’étoiles qui l’ont précédé, y compris lui-même. Il y a des raisons pour lesquelles Bryce Harper, Anthony Rendon et Trea Turner ne sont plus à Washington. Il y a des rationalisations pour explorer un métier de Juan Soto maintenant. Le contrat de Stephen Strasburg et les blessures de Stephen Strasburg sont liés à tout cela.
Les instantanés sont séparés les uns des autres, chacun avec sa propre explication. Mais le livre, dans son ensemble, est déprimant. Et cela pourrait bien ajouter un autre chapitre – tout en augmentant les pertes.
