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Joe Biden soutient Israël après la frappe d’un hôpital à Gaza et obtient un feu vert pour l’aide humanitaire

Joe Biden soutient Israël après la frappe d’un hôpital à Gaza et obtient un feu vert pour l’aide humanitaire

Le président américain Joe Biden a déclaré mercredi que Israël n’était pas responsable de la frappe meurtrière contre un hôpital à Gaza, qui a provoqué une colère généralisée au Moyen-Orient. Il a obtenu l’autorisation de son allié meurtri par cette attaque pour fournir une aide humanitaire à Gaza.

En soutien à Israël, touché par l’attaque sanglante lancée par le Hamas palestinien le 7 octobre, Joe Biden a repris la version de l’armée israélienne qui accuse le Jihad islamique, une autre organisation palestinienne, d’être à l’origine de cette frappe.

“Sur la base des informations dont nous disposons jusqu’à présent, il semble que la frappe soit le résultat d’un missile hors de contrôle tiré par un groupe terroriste à Gaza”, a déclaré Joe Biden, citant des éléments probants provenant du Pentagone.

Le Hamas, le mouvement islamiste qui dirige Gaza, a accusé Israël d’être responsable de cette frappe, comme l’Iran et de nombreux pays arabes. Des milliers de manifestants sont descendus dans les rues pour dénoncer les “crimes sionistes”.

Le président américain a également annoncé que Israël avait donné son feu vert à l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, répondant ainsi à la demande des autorités américaines et de la communauté internationale.

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Toutefois, Israël a posé une condition. Cette aide ne passera pas par son territoire tant que les otages détenus par le Hamas ne seront pas libérés. Le Hamas affirme détenir entre 200 et 250 otages, dont au moins 199 selon Israël. La libération de ces otages est une “priorité absolue”, a déclaré Joe Biden.

Le président américain a promis de travailler avec Israël pour éviter davantage de tragédie pour les civils, alors que la situation dans la bande de Gaza est décrite comme “incontrôlable” par l’Organisation mondiale de la santé.

Les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité appelant à une “pause humanitaire”, reprochant au texte de ne pas mentionner le “droit d’Israël à se défendre”.

Des dizaines de camions remplis d’aide internationale attendent en Égypte depuis plusieurs jours pour entrer à Gaza par le point de passage de Rafah, le seul qui n’est pas contrôlé par Israël, mais qui était toujours fermé mercredi soir.

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Joe Biden a annoncé que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait “accepté” de laisser passer jusqu’à 20 camions, mais que cette aide pourrait probablement arriver seulement vendredi en raison de travaux de réparation à effectuer sur la route détruite par les bombardements israéliens. Par la suite, l’Égypte a annoncé jeudi que le passage de l’aide humanitaire par Rafah serait “permanent”.

Cette aide devra être “importante”, avec environ 100 camions par jour, et devra être sécurisée, selon Martin Griffiths, chef des situations humanitaires d’urgence aux Nations unies.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé qu’il se rendrait en Israël jeudi, ainsi que dans plusieurs autres capitales de la région, pour insister sur le déblocage de l’aide humanitaire et appeler à éviter une escalade de la guerre.

La population de la bande de Gaza, composée de 2,4 millions d’habitants, souffre d’un manque d’eau et de nourriture, ainsi que d’une privation d’électricité depuis le 9 octobre en raison du siège imposé par Israël à ce petit territoire de 362 km², pauvre et surpeuplé.

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La frappe de mardi soir sur l’hôpital Ahli Arab, situé dans le centre de Gaza, aurait fait au moins 471 morts parmi les personnes déplacées qui s’étaient réfugiées à l’intérieur de l’établissement, selon le ministère de la Santé palestinien. Cependant, un haut responsable européen du renseignement a souligné que ce nombre était probablement beaucoup moins élevé, estimant qu’il y aurait entre 10 et 50 morts, et a mis en doute la responsabilité d’Israël dans cette attaque.

Israël a affirmé mercredi détenir des “preuves” de la responsabilité du Jihad islamique dans la frappe de l’hôpital.

La tension est forte dans la région, avec des manifestations en soutien aux Palestiniens au Caire, près de l’ambassade d’Israël, à Amman et à Tunis devant l’ambassade de France. Des manifestations ont également eu lieu en Cisjordanie occupée et à la frontière libanaise entre l’armée israélienne et le Hezbollah libanais. Au moins 61 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie depuis le 7 octobre, selon les autorités locales.

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