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Jean-Claude Maillard (Président de Montauban) : « On a démarré une action pour sensibiliser les joueurs »

Jean-Claude Maillard (Président de Montauban) : « On a démarré une action pour sensibiliser les joueurs »

Parmi les conséquences malheureuses des troisièmes mi-temps, il y eut, le 6 mai dernier, le décès tragique du troisième ligne de Montauban Kelly Meafua. Après avoir consommé de l’alcool et de la cocaïne, le Samoan avait chuté du Pont-Vieux, avant de se noyer dans le Tarn. Le président de l’USM, Jean-Claude Maillard, avait alors pris conscience du manque d’accompagnement des joueurs en dehors des rencontres et avait plaidé pour faire avancer les choses. Il explique aujourd’hui où cela en est.

En fin de saison dernière, après le tragique décès de Kelly Meafua, vous parliez de mettre des choses en place dans le rugby professionnel, afin d’assurer la sécurité des joueurs lors des troisièmes mi-temps. Cela a-t-il avancé ?

Suite au décès de Kelly, j’ai reçu de nombreux messages de soutien et j’ai senti une envie de la part de mes collègues de faire quelque chose. Maintenant, il n’y a pas eu, à mon avis, une action collective de fond qui a été menée. Par contre, au niveau du club, nous avons travaillé.

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Qu’avez-vous mis en place ?

On a démarré une action pour sensibiliser les joueurs aux risques que peuvent représenter les addictions. Cela a été mis en place avec des réunions, qui ont eu lieu en début de saison avec les joueurs.

Dans le rugby professionnel, la troisième mi-temps est-elle dangereuse ?

Déjà, un club de rugby représente la vie de tout le monde, mais avec des comportements et des sentiments qui sont toujours exacerbés. Tout est exagéré : la force physique, la force mentale. Si bien que quand des joueurs décident de faire la fête lors de la troisième mi-temps, ça peut être aussi exagéré.

Les joueurs se sentiraient donc presque surhumains lors de fêtes ?

Une très faible partie d’entre eux. Mais l’immense majorité des joueurs se tient très bien avant et après les matchs. Il n’y a que très peu de débordements. Mais quand il y en a, on peut aller très facilement au-delà du raisonnable. Parce que ce monde, c’est la vraie vie, et au milieu des personnages plus exacerbés.

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Donc le problème – s’il y en a un – ne viendrait pas du rugby en lui-même ?

Je pense que les comportements dans le rugby lors des troisièmes mi-temps sont des comportements comme il y en a partout, quand des jeunes sortent. Aujourd’hui, on constate que le rugby est représentatif de la vie en général, avec des comportements exacerbés chez certains. Le problème pour les rugbymen, c’est que c’est un métier où ils exposent leur image. On est en droit d’attendre un comportement exemplaire.

La notoriété joue un rôle dans tout cela ?

C’est public. Le joueur, quand il joue en Top 14, il joue une heure et demie devant 20 000 personnes dans un stade, 400 000 personnes à la télévision, sans parler des réseaux sociaux… Ces hommes sont tout le temps observés, sous toutes leurs coutures. Mais leur comportement est le même que celui du commun des mortels. Aujourd’hui, le comportement est exemplaire chez une partie des joueurs, mais pas la totalité.

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