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Incitations gouvernementales aux véhicules électriques : relance économique ou risque budgétaire ?

Incitations gouvernementales aux véhicules électriques : relance économique ou risque budgétaire ?

Neelam Rahim | [email protected]

3 minutes de lecture
09 avril 2024 | 16h07 CHAT

Le gouvernement a l’intention d’introduire des mesures fiscales et de dépenses pour stimuler la production de véhicules électriques en Afrique du Sud. Lameez Omarjee/News24

Les récents changements dans la politique gouvernementale en faveur des véhicules électriques reflètent les tendances mondiales. Alors que les pays abandonnent progressivement les voitures à essence, l’industrie automobile sud-africaine est confrontée à une période de transformation.

Radio Islam International dévoile les implications de ces incitations avec le professeur Jannie Roussouw, économiste experte de la Wits Business School.

La décision du gouvernement de subventionner les entreprises en transition vers les véhicules électriques a suscité un débat. Le professeur Roussouw a souligné les avantages économiques potentiels et les risques associés à cette politique.

« D’une part, nous devons noter que l’Afrique du Sud possède des véhicules électriques, mais en petit nombre, mais il y a deux conséquences en ce qui concerne les véhicules électriques », dit-il.

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Le professeur Roussouw a expliqué : « Le premier retour de forage est le transport sur de longues distances et deuxièmement, nous n’avons pas d’approvisionnement ininterrompu d’Eskom, nous avons un délestage. Ces deux choses ont un impact sur les véhicules électriques.

L’Afrique du Sud est un important exportateur de véhicules et, sur cette base, le professeur Roussouw a souligné qu’il fallait tenir compte des tendances internationales.

Dans le même temps, la remise de 150 % sur les dépenses d’investissement admissibles devrait coûter au gouvernement 500 millions de rands. Lorsqu’on lui a demandé comment le Trésor était arrivé à ce pourcentage, le ministère a répondu que le pays devait rivaliser avec ses pairs des pays en développement tels que le Maroc et la Thaïlande.

Le ministre des Finances Enoch Godongwana a déclaré que l’économie sud-africaine avait désespérément besoin de croissance. La croissance devrait atteindre en moyenne 1,6 % entre 2024 et 2026, soutenue par l’atténuation attendue des coupures d’électricité et une baisse de l’inflation.

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La crise persistante de l’approvisionnement en électricité, du fret ferroviaire et des ports ainsi qu’un risque élevé de crédit souverain menacent la croissance.

Les principaux marchés d’exportation de l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni et l’Europe, supprimeront progressivement la vente de véhicules ICE d’ici 2035.

Pour encourager la production de véhicules électriques en Afrique du Sud, le gouvernement introduira une allocation pour les nouveaux investissements à partir du 1er mars 2026.

Écoutez l’interview complète sur Radio Islam International avec Muallimah Annisa Essack et le professeur Jannie Roussow.

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