2023-05-06 21:01:57
L’aile et la cabine intérieure d’un Boeing 737-800 ont été endommagées lors de l’atterrissage de l’avion à l’aéroport international de Sao Paulo Guarulhos (GRU) au Brésil.
Vol Bolivian Airlines
Le matin du 4 mai, un Boeing 737-800 de Boliviana de Aviacion immatriculé CP-3151 a décollé de la piste 16 de l’aéroport international de Santa Cruz Viru Viru (VVI) à destination de l’aéroport international de Sao Paulo Guarulhos (GRU). Après deux heures et 20 minutes de vol sans incident, le vol a atterri sur la piste 09R de l’aéroport GRU. C’est à l’atterrissage de l’avion à l’aéroport que le vol est devenu effrayant pour les passagers à bord.
Un flux en direct de repérage d’avions a capté l’atterrissage fatidique du vol 736 à Sao Paulo. Au début, tout semble normal, le Boeing 737-800 atterrissant et créant le panache de fumée habituel (en raison de l’accélération rapide normale des pneus). Quelques secondes plus tard, une partie du bout de l’aile de l’avion peut être vue en train de décoller de l’aile en temps réel.
Outre la rupture du bout d’aile, divers panneaux intérieurs semblent également avoir été endommagés lors de l’atterrissage, comme le montre une vidéo publiée sur les réseaux sociaux suite à l’incident d’un des passagers à bord de l’avion.
De nombreux médias sociaux qui ont vu la vidéo ont souligné que l’avion n’avait pas effectué d’atterrissage particulièrement dur ou dommageable. L’atterrissage plutôt normal (si ce n’est pour atterrir au tiers de la piste) indique très probablement un défaut quelconque du CP-3151, le Boeing 737-800 impliqué dans l’incident.
Parmi la ménagerie de pièces du Boeing 737-800, le coupable le plus probable est soit un frein bloqué sur l’un des trois trains d’atterrissage de l’avion, soit des amortisseurs de train d’atterrissage défectueux. Le premier de ces derniers, les freins du train d’atterrissage verrouillés, semble le moins probable en raison du fait que s’il y avait vraiment un problème avec les freins, il y aurait alors une quantité de fumée plus que d’habitude visible lors de l’atterrissage et éventuellement des étincelles. ou un incendie sur le train d’atterrissage avec le frein bloqué. Cela laisse les amortisseurs du train d’atterrissage comme l’un des coupables les plus probables des dommages causés à l’avion.
Le Boeing 737-800 possède deux amortisseurs de train d’atterrissage principal sur chacune de ses roues de train d’atterrissage. Le premier est un amortisseur secondaire plutôt petit situé entre les deux grandes roues du -800 sur chacun de ses trains d’atterrissage (avant, arrière gauche et arrière droit). C’est ce qu’on appelle l’amortisseur de shimmy et joue un rôle plutôt minime en permettant des atterrissages plus fluides et en absorbant les oscillations.
Le deuxième et le plus grand type d’amortisseur de train d’atterrissage présenté sur le 737-800 est appelé la jambe de force. Si une jambe de suspension de train d’atterrissage, ou toute pièce d’avion d’ailleurs, n’a pas été entretenue correctement, elle sera plus facilement sujette à une défaillance.
L’importance des amortisseurs de train d’atterrissage lors de l’atterrissage et du décollage est assez rudimentaire – pour absorber les vibrations et les chocs excessifs afin que l’avion ne soit pas endommagé pendant les moments cruciaux du décollage et de l’atterrissage. Un défaut possible dans un ou plusieurs des amortisseurs du train d’atterrissage entraînerait des vibrations et des oscillations excessives dans toute la cabine, entraînant la chute des différents panneaux vus dans la vidéo et des photos. Quant à l’ailette décollant de l’avion, ces mêmes oscillations auraient pu provoquer la rupture de l’ailette.
Ce ne sont que des spéculations. Seule l’enquête proprement dite, s’il y en a une, sur l’accident révélera pourquoi l’avion Boeing 737-800 a été endommagé de manière aussi violente après un atterrissage plutôt moyen.
Au vendredi 5 mai, Boliviana de Aviacion n’a pas publié de déclaration concernant l’incident.
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