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Identification des facteurs de risque évitables de la maladie de Parkinson

Identification des facteurs de risque évitables de la maladie de Parkinson

Une récente Npj Maladie de Parkinson Une étude a identifié des facteurs de risque évitables de la maladie de Parkinson (MP).

Étude: Fraction de la population atteinte de la maladie de Parkinson attribuable à des facteurs de risque évitables. Crédit d’image : meeboonstudio/Shutterstock.com

Arrière-plan

Sur la base du scénario actuel, le moyen le plus efficace de réduire l’incidence mondiale de la maladie de Parkinson consiste à éliminer les facteurs de risque.

Bien que de nombreuses études aient estimé le risque relatif ou l’odds ratio (OR) lié à la manifestation de la MP, ces études n’ont pas évalué l’impact des différents facteurs de la MP sur la charge de morbidité.

Par exemple, l’exposition aux produits chimiques utilisés par l’armée présente un risque plus élevé de maladie de Parkinson que l’exposition à des pesticides ou herbicides courants. Cependant, les deux types de produits chimiques ont des charges de morbidité différentes car l’un est rarement utilisé, tandis que l’autre est manipulé fréquemment.

À propos de l’étude

L’étude actuelle a estimé la fraction attribuable à la population (FAP), qui est définie comme le pourcentage de la maladie qui pourrait être évitée en contrôlant les facteurs de risque.

Le PAF aide à comprendre comment chaque facteur de risque influence la charge de morbidité. Ces informations sont utilisées efficacement pour formuler des interventions visant à contrôler la maladie. À ce jour, aucun document sur le PAF associé à la DP n’est disponible.

Au total, 981 personnes atteintes de MP (PwP) et 485 témoins neurologiquement sains (NHC) ont été recrutés.

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Des bénévoles communautaires et les conjoints des patients ont été affectés au groupe NHC. Des neurologues spécialisés ont diagnostiqué des individus du groupe PwP pour confirmer le diagnostic de MP.

Les participants du Grand Sud des États-Unis ont été recrutés en deux vagues, soit entre juillet 2015 et juillet 2017 et entre octobre 2018 et mars 2020.

Étant donné que les facteurs de risque associés à l’incidence de la maladie de Parkinson dans le sud profond des États-Unis ont été peu étudiés, ils ont été pris en compte dans cette étude.

Les personnes sélectionnées dans cette étude ont rempli deux questionnaires : le questionnaire sur le microbiome intestinal (GMQ) et le questionnaire environnemental et familial (EFQ).

Il convient de noter que 74 % des PwP et 77 % des NHC ont renvoyé les questionnaires entièrement remplis. Ainsi, un total de 808 cas de PD et 415 cas de NHC ont été analysés dans cette étude.

Résultats de l’étude

Le groupe PwP comprenait 63 % d’hommes. Par rapport au groupe témoin, la prévalence de la perte de poids, de la constipation et des troubles du comportement en sommeil (RBD) à mouvements oculaires rapides était élevée dans le groupe PwP.

Deux des facteurs de risque de maladie de Parkinson découverts dans le Grand Sud étaient les antécédents familiaux de maladie de Parkinson et l’exposition à des pesticides/herbicides. Ces facteurs ont accru le risque de MP chez les deux sexes. Une caractéristique couramment détectée chez les patients parkinsoniens est un traumatisme crânien léger à modéré (MTBI) qui nécessite une hospitalisation ou provoque une commotion cérébrale. Toutefois, ces événements pourraient être dus à une causalité inverse.

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Il est important de noter que le TCCL/commotion cérébrale s’est avéré être lié de manière insignifiante à la MP lorsqu’il a été censuré 10 ans avant l’apparition de la MP. Cette étude a évalué si les coups répétés à la tête lors de la pratique d’un sport ou lors d’un combat étaient des facteurs de risque de maladie de Parkinson.

Il est intéressant de noter que ces facteurs étaient positivement corrélés à l’incidence de la MP chez les hommes. Aucune femme n’a signalé de coups à la tête. Un lien similaire n’a donc pas pu être établi. De même, l’exposition à des produits chimiques de qualité militaire présentait un risque plus élevé chez les hommes.

L’étape suivante consistait à calculer le PAF pour les facteurs de risque modifiables. Ce faisant, le RO ajusté sur tous les facteurs de risque a été utilisé.

Le PAF ajusté pour l’exposition aux pesticides/herbicides était plus faible chez les hommes (17 %) que chez les femmes (23 %). De plus, le PAF chez les hommes était de 6 % pour les expositions chimiques militaires et de 10 % pour les coups à la tête. Dans l’ensemble, les produits chimiques liés à l’armée, l’exposition aux pesticides/herbicides et les coups à la tête étaient responsables de 30 % des cas de maladie de Parkinson chez les hommes.

Les résultats de cette étude concordent avec des études antérieures qui indiquaient une incidence plus élevée de troubles neurologiques chez les joueurs de football. Il a été observé que ces athlètes signalent des taux élevés de dépression, de perte cognitive, de démence et d’encéphalopathie traumatique chronique.

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Il est intéressant de noter que ces observations n’ont pas réussi à diminuer la popularité des sports de collision chez les garçons. En outre, une augmentation de la participation des filles en âge scolaire a été observée.

Conclusions

L’étude actuelle présente certaines limites, notamment l’incapacité d’identifier un seul produit chimique lié à la maladie de Parkinson. Tous les calculs sont basés sur les expositions autodéclarées aux pesticides/herbicides ; cependant, les expositions aux mêmes produits chimiques par d’autres sources (par exemple, fruits, légumes, eau, poisson et viande contaminés) n’ont pas été prises en compte.

Les estimations du PAF ne peuvent pas être généralisées car elles varient d’une population à l’autre en fonction du type et de la prévalence des facteurs de risque.

Malgré ses limites, cette étude a documenté des preuves révélant que les coups répétés à la tête, qui ne nécessitent normalement pas de soins médicaux, multiplient par deux le risque de maladie de Parkinson.

Ce type de blessure survient fréquemment dans les sports de collision comme le football. Il est important de noter que plusieurs facteurs de risque modifiables de MP chez les hommes et les femmes ont été identifiés dans cette étude.

Les résultats suggèrent que l’incidence de la maladie de Parkinson peut être évitée dans certaines populations en éliminant ces facteurs de risque.

2023-12-07 13:44:00
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