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Haine et insultes sur Internet : un internaute sur quatre concerné – les conséquences – politique

Haine et insultes sur Internet : un internaute sur quatre concerné – les conséquences – politique

2024-02-13 12:01:06

Tout ce que vous avez à faire est de ne pas tirer un ballon dans le but et la foule commence à attaquer. C’est ce qui est arrivé récemment au footballeur professionnel Luc Castaignos du 1. FC Magdeburg. Après un penalty manqué, il a montré sur son profil Instagram ce qui lui était écrit : le pire racisme.

Son cas a brièvement fait la une des journaux il y a deux semaines, mais il a déjà été étouffé parce que tout cela fait depuis longtemps partie de la vie quotidienne déprimante. Parce qu’il suffit, par exemple, d’appartenir à un groupe marginalisé ou d’exprimer une opinion politique, et les agitateurs se déclenchent sur les réseaux sociaux. Il y a des menaces et des insultes dans des expressions qu’il est inutile de répéter – vous pouvez les imaginer.

La haine sur Internet n’est pas un phénomène nouveau, mais précisément parce qu’elle existe depuis des années et semble s’accroître au lieu de diminuer, tout examen plus approfondi peut être utile. Histoire de mieux en comprendre l’ampleur et aussi les conséquences. C’est pourquoi une alliance de plusieurs organisations a tenté de rendre ces deux choses tangibles. Il a été demandé à 3 000 personnes ce qu’elles avaient vécu à cet égard sur Internet. Spoiler : beaucoup de mauvaises choses.

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Elle touche particulièrement souvent les jeunes femmes

Mourir Point de réseautage contre les discours de haine (Nettz)mourir Société pour l’éducation aux médias et la culture de la communication, Aide à la haine et le club Nouveaux créateurs de médias allemands présentera l’étude mardi. Le titre donne déjà une idée des résultats : “Haine forte – retraite tranquille”. Il s’agit de l’une des études les plus approfondies sur le sujet en Allemagne et a été financée, entre autres, par le ministère fédéral de la Famille.

Près de la moitié des personnes interrogées dans le cadre de cette étude ont déclaré avoir déjà été insultées en ligne. C’est mauvais en soi, mais les auteurs de l’étude voulaient également se concentrer sur la haine liée au groupe, comme le racisme, la misogynie ou l’hostilité queer. Cela inclut également d’autres « violences numériques » telles que l’envoi de photos de nus non sollicitées. Une personne sur quatre a déjà subi une de ces agressions spécifiques.

Et l’étude permet également de tirer des conclusions quant aux personnes particulièrement concernées : les jeunes femmes entre 16 et 24 ans, les personnes issues de l’immigration visible et les homosexuels et bisexuels. Près d’un tiers des personnes interrogées dans chacun de ces groupes ont déclaré avoir déjà vécu cette expérience. Cette haine était le plus souvent liée aux opinions politiques, suivie par l’apparence, puis par la santé physique et mentale et par l’origine migratoire.

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Qu’est-ce que l’insulte et qu’est-ce que la haine ?

Ce qui peut être un peu surprenant, peut-être même une petite lueur d’espoir dans un tableau par ailleurs plutôt sombre : seulement un peu moins de la moitié des internautes interrogés ont déclaré avoir déjà vu des messages haineux. Mais cela pourrait aussi être dû au fait que tous les utilisateurs ne définissent pas chaque insulte comme de la « haine ». Ceci est confirmé par le fait que lorsqu’on leur a demandé directement s’ils avaient déjà été la cible de haine en ligne, seuls 15 pour cent ont répondu oui (contre 24 pour cent lorsqu’on leur a demandé individuellement des insultes, des calomnies, des photos de bites, etc.).

Les utilisateurs éprouvent particulièrement souvent de la haine envers X et Tiktok ; une bonne moitié des utilisateurs quotidiens y sont souvent confrontés. Cependant, les choses ne semblent aller que légèrement mieux sur Facebook et Instagram, où 40 pour cent de ceux qui les utilisent quotidiennement en font encore fréquemment l’expérience.

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Mais l’alliance d’ONG souhaitait non seulement diagnostiquer la perception des internautes, mais aussi découvrir comment ils la gèrent. Conclusion choquante : ceux qui subissent la haine « ne participent plus aux débats et ne quittent plus les tribunes. Les diverses perspectives se taisent ». Près de la moitié des personnes concernées ont cessé d’utiliser le réseau concerné. Un tiers des victimes de haine font également état de plaintes psychologiques et de problèmes d’image d’elles-mêmes.

Ceux qui sont impliqués dans cela “Réseau de compétences contre la haine sur Internet“, à l’origine de l’étude, réclame donc une meilleure protection des personnes concernées, davantage de centres de conseil, des procureurs mieux formés, mais aussi une action plus cohérente de la part des exploitants de plateformes eux-mêmes. Et plus encore : “Les plateformes de médias sociaux doivent être tenues pour responsables financièrement, » réclament les initiateurs. Ils devraient renoncer à une partie de leurs bénéfices pour couvrir les « coûts sociaux » et cofinancer des mesures telles que celles décrites ci-dessus.



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