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Glazer, Kaurismaki et Triet, grands favoris pour remporter la Palme d’Or

Glazer, Kaurismaki et Triet, grands favoris pour remporter la Palme d’Or

2023-05-26 21:00:39

Cannes a clôturé ce vendredi le concours de la 76ème édition du Festival, l’un des plus brillants dont on se souvienne ces dernières années. Non seulement en raison de la qualité moyenne élevée des films projetés, mais aussi parce qu’il y en a eu pas mal des films exceptionnels et mémorables qui sont toujours attendus du festival le plus important du monde. Et comme il ne peut en être autrement, les rumeurs et manigances habituelles ont commencé à circuler à propos de palmarès qui sera connu ce samedi. La composition du jury étant connue, il y avait coïncidence à la qualifier d'”imprévisible”. Voilà pour le profil du président, controversé et volcanique Ruben Ostlundcomme pour le reste des membres, dont il est difficile de deviner clairement les goûts et les préférences.

Reste à savoir comment fonctionnent les traditionnels pactes et équilibres au sein du jury, malgré les déclarations d’Östlund en début de festival dans lesquelles il assurait être contre le “consensus” au sein d’une liste, au sens d’éviter de récompenser des films polarisés au sein de la jury et finissent par récompenser peut-être pas les plus appréciés, mais ceux qui ont suscité le moins d’opposition. Le grand favori de tous les classements des critiques des magazines spécialisés est «La zone d’intérêt» des Britanniques Jonathan Glazer. Depuis qu’il a été projeté la première semaine du festival, il n’a pas perdu cette position privilégiée, non seulement en raison de sa qualité, mais parce que tout le monde le voit comme un film qui peut se rapporter au style et à la manière d’appréhender le cinéma d’Östlund. De plus, c’est un film sur un grand sujet – l’Holocauste et les camps de concentration – réalisé d’un point de vue et d’une forme révolutionnaires, ce qui est toujours une exigence des grands festivals.

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A côté d’elle, deux candidats alternatifs se profilent :Les feuilles mortes” d’Aki Kaurismaki je “Anatomie d’una chute” de Justine Triet. Pour Kaurismaki, ce serait l’aboutissement d’une carrière exceptionnelle, mais qui n’a jamais été récompensée par la plus haute distinction dans l’un des grands festivals européens. Pour Triet, ce serait la confirmation définitive de l’une des réalisatrices les plus talentueuses de la scène cinématographique européenne. Plus bas dans les paris, il y aurait les options de Wim Wendersqui a surpris hier avec le magnifique “Des jours parfaits», sa meilleure fiction depuis des décennies, ou de «mai septembre», l’étude psychologique de Todd Haynes, un autre grand réalisateur qui n’a jamais remporté de concours international majeur. Les prix d’interprétation soulèvent deux duels nets : dans la catégorie masculine, Loi de Judece qui fait d’Henry VIII dans “Firebrand” contre Koji Yakushole protagoniste du film de Wenders, et au féminin, Sandra Hullerdouble star dans les films de Glazer et Triet, contre Alicia Vikanderqui incarne Catherine Parr, la dernière épouse d’Henri VIII dans “Firebrand”.

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La dernière journée de compétition a été marquée par le retour à Cannes de deux vétérans anciens lauréats du festival. Wim WendersPalme d’Or en 1984 pour “Paris, Texas”, vedette de la grande surprise de la section officielle avec “Des jours parfaits», son meilleur film de fiction au moins depuis « The Sky over Berlin » de 1987. Tourné à Tokyo, où Wenders avait déjà tourné « Tokyo-Ga » il y a des années, le réalisateur allemand en fait un petit bijou minimaliste, avec un personnage merveilleux et des sensibilité. C’est un film sur la beauté des petites choses du quotidien, plein d’humanité, très poétique. D’autre part, Ken Loachdouble lauréat de la Palme d’Or en 2006 et 2016, a présenté “Le vieux chêne», qui a déjà annoncé qu’il s’agirait peut-être de son dernier film. Le cinéaste britannique vétéran de 86 ans place le pub qui donne son nom au film au centre de l’action et dépeint, avec son habituel esprit combatif et vindicatif, les tensions raciales dans un village de Grande-Bretagne en 2016 avec l’arrivée de la vague de réfugiés syriens fuyant la guerre. Comme Nanni Moretti il ​​y a quelques jours, Loach revendique l’esprit de “communauté” et la solidarité et la coopération humaines comme antidote pour lutter contre les inégalités et l’extrémisme.

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