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GIuliano Vangi, le bacon italien, est décédé – Corriere.it

GIuliano Vangi, le bacon italien, est décédé – Corriere.it

2024-03-27 15:27:17

De STEFANO BUCCI

En 2002, un musée lui est dédié au Japon. Dans son style, une recherche capable de trouver des solutions très originales pour représenter la réalité. Parmi ses œuvres : le marbre Franchissant le Seuil à l’Entrée du Vatican

Fragile et imposant : l’univers artistique (mais aussi humain) de Giuliano Vangi est constellé de des figures, en effet, fragiles et imposantes. Comme celui-làL’homme dans les roseauxsymbole idéal de toute l’œuvre de Vangi, mais aussi de ce musée qui, au Japon, en 2002, était entièrement dédié à l’artiste (Le Francis Bacon de la sculpture, comme le définissait Vittorio Sgarbi), décédé dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 mars à l’âge de 93 ans, à Pesaro, sa ville d’adoption depuis plus de cinquante ans (il est né à Barberino di Mugello, dans la province de Florence, le 13 mars 1931).

Vangi (qui souffrait depuis quelque temps d’une forme grave de leucémie) est décédé dans sa maison de viale Trieste, à deux pas de son atelier, via Vaccaj (à côté de lui, sa femme Graziella et ses deux fils Marco et Dario) . LE Les funérailles auront lieu le jeudi 28 mars à 15h en la Cathédrale. Parmi les projets qui lui seront consacrés, il y a aussi la création du musée qui lui est dédié au Palazzo Mazzolari Mosca, qui reflète sa volonté de laisser plusieurs œuvres à Pesaro pour un grand projet d’exposition permanente.

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Exactement çaL’homme dans les roseaux aussi la démonstration du succès et de la considération dont Vangi (un grand protagoniste de la sculpture italienne du XXe siècle qui, avec son œuvre, a su saisir et transmettre le sens du sacré propre à l’art tel que défini par le Ministre de La culture, Gennaro Sangiuliano) l’a toujours apprécié. Situé au centre d’un terrain de trente mille mètres carrés, deux mille couverts et vingt-huit mille sous forme de parcle musée (dédié par le pays asiatique à un artiste étranger vivant) a été commandé par le magnat japonais Kiichiro Okano, qui l’a fait construire à Mishima, à 120 kilomètres de Tokyo : une sorte de montagne enchantée qui abrite une soixantaine de sculptures en marbre, en acier, bronze (Hélène1980 ; Fille avec des tresses1985 ; Homme en costume violet1989) ainsi qu’une quarantaine de modèles en plâtre polychrome, des dessins, des graphismes et une grande mosaïque.

Vangi (qui avait signé la couverture de la Lettura n°468 du 15 novembre 2020) a été considéré l’un des grands de la sculpture figurative italienne de l’après-guerre, la même que celle pratiquée par Arturo Martini, Marino Marini et Giacomo Manz. Les recherches de Vangi ont toujours été soutenues par une grande expertise technique et une connaissance approfondie des matériaux, du bois au marbre, en passant par les métaux (bronze, nickel, argent, aluminium) jusqu’à la fibre de verre. Une recherche capable de trouver des solutions originales dans la représentation de la réalité : de la figure humaine (Femme qui rit1968 ; Homme descendant les escaliers1976) et son rapport particulier à la nature (L’homme et les mouettes1974 ; Homme debout aux cheveux rouges1980 ; Femme dans le paysage1987 ; Femme avec les pieds dans l’eau1994 ; L’homme se reflète dans l’eau1995).

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Après ses premières études à l’Institut d’Art et à l’Académie des Beaux-Arts de Florence, Vangi il avait déménagé au Brésil s’éloigner de la tradition de la représentation de l’être humain de la Renaissance pour se rapprocher de l’abstractionnisme.

De retour en Italie en 1962, l’artiste se rétablit pour la figuration et se rapproche de la tradition, relue en quelque sorte du côté des sentiments, comme il le démontre dans l’exposition personnelle réalisée au Palais Strozzi de Florence en 1967. À laquelle succède participations à la Biennale de Venise avec chambre personnelle (1995) et une longue série d’expositions majeures, en Italie et à l’étranger (notamment aux États-Unis et au Japon).

Ils sont dus à Vangi l’ambon de l’église dédiée à Padre Pio conçues par Renzo Piano (2004) à San Giovanni Rotondo et les sculptures de la chapelle Azzano (1999) et de l’église de Seriate (1994-2004), conçues par Mario Botta. À chaque fois, il avait récupéré et actualisé la figuration à travers des sculptures à la fois fragiles et imposantes, constamment en équilibre entre la mémoire d’un langage classique et un style contemporain capable d’atteindre les yeux et le cœur.

27 mars 2024 (modifié le 27 mars 2024 | 20h52)



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