“Frontex” aidera l’Estonie et la Finlande si nécessaire

Serekanno a souligné que “Frontex” peut offrir une assistance à la Finlande et à l’Estonie sur demande. Il a rappelé qu’il y a deux ans, lorsque la crise migratoire s’est aggravée à Liuv, plus de 100 représentants de Frontex étaient temporairement stationnés à la frontière avec la Biélorussie.

Actuellement, l’Estonie compte 25 représentants de Frontex provenant d’autres pays. La plupart d’entre eux travaillent à Narva et à la frontière orientale de l’Estonie, mais certains sont stationnés à l’aéroport de Tallinn. “Bien sûr, nous sommes prêts à accroître notre soutien si l’État estonien en a besoin”, a ajouté Serekanno, expliquant que l’aide peut prendre la forme à la fois de ressources humaines et d’assistance technique, comme des drones ou des hélicoptères.

Traditionnellement, les frontières vertes couvertes de végétation, comme les forêts, constituent des sections mal protégées de la frontière nationale. L’année dernière, l’Estonie a adopté des amendements permettant aux migrants illégaux d’être refoulés s’ils tentent d’entrer dans le pays en dehors des postes frontières officiels dans des « situations d’urgence causées par une immigration massive ».

Il a déjà été rapporté que le ministre estonien de l’Intérieur, Lauri Lennemets, avait annoncé que les gardes-frontières russes avaient autorisé jeudi un groupe de migrants illégaux en provenance de Somalie, dont ils étaient censés empêcher le mouvement, à arriver au point de passage de la frontière estonienne.

Selon lui, de Entre 8h et 9h30, huit citoyens somaliens ont tenté d’entrer en Estonie par le poste-frontière de Narva sans droit d’entrée.

D’autre part, la Finlande a annoncé jeudi qu’en raison de l’augmentation du nombre d’immigrés illégaux, elle fermerait la moitié des points de contrôle à la frontière avec la Russie, soit un total de quatre points de contrôle.