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Football d’exception : des rajouts de luxe au milieu d’une économie en crise et sans dollars

Football d’exception : des rajouts de luxe au milieu d’une économie en crise et sans dollars

2023-08-06 10:17:25

Pendant de nombreuses années, le football argentin s’est habitué à voir, presque avec résignation, comment les clubs brésiliens se renforçaient avec des joueurs d’élite, des stars qui quittaient généralement l’Europe pour jouer dans le géant pays voisin. La phrase s’est répandue dans presque tous les tribunaux, bars et groupes WhatsApp : “Nous ne pouvons pas rivaliser avec le Brésil”. L’argument était footballistique, mais surtout économique : la distance d’un tournoi à l’autre représentait aussi la distance entre les deux économies : la fragilité du peso argentin face à l’appréciation du réal. Alors qu’ici ils n’aspiraient qu’à vendre pour payer les factures, Arturo Vidal, Fernandinho, Marcelo, David Luiz, William ou Luis Suárez sont arrivés au Brasileirao.

La semaine dernière, cette équation s’est arrêtée. Une pause au milieu de la crise. La présentation d’Edinson Cavani à Boca, ainsi que l’arrivée de Manuel Lanzini à River et celle de JuanFer Quintero au Racing ont bouleversé un scénario qui semblait permanent. Les trois sont des renforts de la hiérarchie qui auraient pu aller au Brésil, aux États-Unis ou en Arabie saoudite, et pourtant ils sont arrivés au football argentin.

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Es cierto: los tres llegaron en condición de libres, por lo que ninguno tuvo que comprarle sus pases a un club del exterior, lo que es casi una norma en el fútbol actual: cada vez son más los futbolistas que migran con el pase en su pouvoir. Des stars internationales comme Lionel Messi, des personnalités locales comme Matías Rojas – qui est allé il y a quelques semaines aux Corinthiens libres du Racing – aux joueurs d’Ascent.

Mais Cavani, Lanzini et JuanFer auront des contrats fortement dollarisés, inappropriés pour une économie extrêmement fragile comme celle de l’Argentine. Bien que le montant que Cavani facturera n’ait pas été divulgué, ceux qui connaissent la scène Boca proposent deux contrats de référence : celui de Darío Benedetto, qui gagne 1,2 million de dollars par an ; et celui de Marcos Rojo, le contrat le plus élevé du campus, près de 2,5 millions de dollars par an. Comment allez-vous le payer ? L’explication réside dans les transferts d’Alan Varela à Porto (9 millions) et de Luis Vázquez à Anderlecht (7,5 millions), plus ce qui a été obtenu de la vente de Mateo Retegui.

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Le contexte politique joue également un rôle. Au second semestre d’une année électorale, le pari de Juan Román Riquelme est de remporter le septième Libertadores. «En investissant dans des joueurs importants, si vous vous débrouillez mal, vous amortissez le coup. Ce n’est pas la même chose que vous vous soyez trompé avec Cavani qu’avec Vázquez et Merentiel », analyse un dirigeant.

L’affaire River – Lanzini pourrait s’ajouter au retour de Pity Martínez – ne s’explique qu’avec le bilan 2022-2023 que le conseil d’administration vient d’approuver, avec un excédent historique de 6 500 millions de pesos. Le club a atteint ce solde positif grâce aux revenus de sponsoring, à la dénomination des stades, à la vente de billets et aux frais sociaux. La vente des footballeurs passe par un autre canal, ce qui explique aussi le pouvoir d’achat du président Jorge Brito et de l’entraîneur Martín Demichelis. River tire toujours les revenus des deux meilleures ventes de son histoire : celles de Julián Álvarez et Enzo Fernández. Ce sont des dollars que vous gérez avec des documents pour bénéficier du taux de change (qui doit toujours être le taux officiel). Retarder votre collecte signifie obtenir un devis plus élevé.

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La course est aussi un pari. C’est différent de celui de Boca ou de celui de River, mais c’est quand même un pari. Après des années de réclamations et de plaintes contre Víctor Blanco pour son austérité, le président du Racing a tenté de faire un coup. Le calcul qu’ils font à Avellaneda est simple : si le Racing dépasse les huitième et quatrième tours, l’argent qui viendrait de la Conmebol paierait l’effort qu’ils ont fait pour faire venir JuanFer, Roger Martínez et les autres ajouts. Le problème sera que lors du match revanche contre l’Atlético Nacional à Avellaneda, il joue comme il l’a fait jeudi dernier à Medellín.



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